Chiang Mai : le trek
Bon, après ce long silence, il parait que vous attendez la suite. Je suis posée pour une petite demi-heure à l’aéroport de Chiang Mai direction Bangkok et Je m’en vais donc vous raconter le trek de 2 jours réalisé dans les environs de Chiang Mai.
Le départ en retard
Franchement, ça vous étonne ? Je m’attendais à une précision relative (on m’avait dit entre 9h et 9h30) mais à 10h j’ai commencé à m’inquiéter quand même. J’ai donc demandé à l’hôtel de vérifier et bingo ! Ils avaient été me chercher au mauvais hôtel et m’attendaient… Ouf, un coup de scooter plus tard et tout était résolu.
Ensuite, le temps de finaliser les papiers, de passer à la police touristique pour faire valider notre départ (c’est très encadré), de faire un tour au marché, etc., c’est l’heure de manger. On mange donc, pause glandouille/sieste/vadrouilles, et on repart pour le camp des éléphants.
Bun Bun Bun !
J’avais quelques appréhensions sur le tour en éléphant : maltraitance des animaux, inconfort de l’expérience et plus simplement que ce ne soit pas marrant.
Finalement, ça s’est très bien passe même si les animaux sont manifestement fatigués de faire le même tour toute la journée dans de petits chemins boueux et le ruisseau du coin.
Je me suis immédiatement portée volontaire pour faire le tour le cou de l’éléphant plutôt que dans la nacelle. C’était, je pense, plus confortable et surtout beaucoup plus rigolo puisque le « mahout » (le conducteur quoi) est descendu à un peu plus la moitié du parcours pour nous prendre en photo avec nos appareils.
Je me suis donc retrouvée « aux commandes » d’une éléphante qui savait parfaitement où elle allait ! Et j’ai appris un petit tour, en tapant (pas fort, que tout le monde se rassure, un éléphant a le crâne plus du que ma main !) 3 fois sur son front en disant « Bun Bun Bun ! », l’éléphant lève sa trompe 🙂 Maintenant, je connais le truc…
Ensuite, en route pour le trek. On a changé de voiture et ce coup-ci, je monte debout sur la plateforme arrière. Yihaaa ! C’est partie pour 20 min dans les routes de montagne défoncées.
Un km à pied, ça use, ça use
Cela dit, en Thaïlande, le km à pied n’use pas tant les souliers qu’il ne vous le recouvre de boue ou vous fait transpirer sévère. Heureusement, nous n’aurons pas de pluie ce jour là. Il fait beau, les paysages sont très beau dès qu’on a une éclaircie dans la « jungle » qui nous entoure.
Le trek monte, descend, à plat mais quasiment toujours à l’ombre. Comme il a fait beau ces derniers jours, le sol est humide sans être boueux. Cependant, nous avons dans le groupe une dame de 65 ans environ qui galère un peu dans les montées et les descentes un peu raides.
Cela, plus notre retard au démarrage ce matin et nous finissons les derniers km sur un rythme beaucoup plus soutenu afin d’arriver avant la nuit. C’est rik-rak, je suis dans le trio de tête et quand nous arrivons chez nos hôtes, il fait quasiment nuit.
La nuit
On s’installe dans notre hutte en bambou, on prend les tours de « douche » et puis c’est le diner. Après le diner copieux et savoureux, le guide, M, propose un jeu. De mon coté, je pars prendre ma douche… Pas de chance, plus d’eau. En fait, le système de canalisation, qui est directement branché à une source je pense, est en tuyaux de plastique emboités les uns dans les autres… Du coup, sous la pression, il y a souvent un bout du réseau qui se désemboite et pouf, plus d’eau !
Ah, j’embarque… La suite plus tard !
Je reprends depuis l’embarcadère pour Koh Phan Gan…
Après avoir appelé M pour réparer la douche, je prends ma « douche » à l’eau froide Grace au tuyau qui m’arrive à la taille. C’est très rustique mais cela fait quand même du bien.
Ensuite on discute un peu de politique internationale entre toutes les nationalités présentes : espagnols, israéliennes, allemands et français. Les anglais sont partis se coucher et je les suis peu de temps après.
Pendant la nuit, il pleut beaucoup et cela fait énormément de bruit. Je suis bien contente d’avoir emmené masque de nuit, bouchons d’oreilles et sac à viande en soie car la literie est loin d’être clean.
Le lendemain matin
Je me réveille la première. Dehors, tout est détrempé et cela continue à pleuvoir. C’est la mousson et ici, dans la forets cela se sent. En fond sonore, il y a une bestiole, une sorte de cigale, qui fait un boucan abominable. On dirait un bruit de moteur qui monte, monte, monte jusqu’à ce qu’on se demande si un avion ne va pas décoller dans les environs. Plusieurs de ces bestioles se relaient pour créer un bruit qui rivalise presque avec une route passante.
Le petit dej se fait attendre mais finalement on nous sert du thé avec des feuilles de lemongrass, du café, une omelette aux carottes et des toasts avec de la confiture de fraise vraiment délicieuse.
La cascade
Tout le monde enfile son maillot de bain, enfin, tout le monde sauf moi vu que je l’ai donné à laver (bien joué !) et on est parti pour faire un tour à la cascade. Après 15 min à déraper dans la boue, on arrive à une petite cascade. Rien de fou mais tout le monde se baigne. J’y vais aussi en culotte et chemise. Il pleut certes mais il fait toujours chaud et l’eau est très fraiche.
Au retour, on se change, on refait les sacs et on est reparti pour 1h30 de marche sur un gros chemin parfois boueux où un 4/4 peut passer. Le chemin est relativement plat et le rythme très lent. On a le temps de voir le paysage qui est d’ailleurs très beau avec les montagnes couvertes de forêts qui sortent de la brume.
Le rafting
Après le déjeuner toujours pris sur un rythme tranquille, on monte dans le truck pour aller au rafting. Rien que la route dans ce véhicule peu confortable, c’est du sport. Au mieux, la route est un ruban de béton plein de nids de poule, au pire, c’est juste un gros chemin de terre boueux où la voiture saute et brinquebale dans tous les sens.
Enfin, on embarque pour le rafting. Apparemment le courant de la rivière très vif à cause des pluies. Nous sommes 5 dans le bateau plus le moniteur de rafting. La dame de 65 ans est avec nous, moyennement rassurée par l’aventure. Finalement, ils la feront descendre pour la suite des 2 passages de rapides assez vifs.
La descente se passe bien, avec effectivement 2 passages qui secouent vraiment beaucoup. Mais « safety first » (sécurité avant tout), le moniteur nous fait plonger au fond du bateau pour le diriger seul dès que ça secoue. Rien à voir avec le rafting que j’ai pratiqué en France, où tous les participants sont appelés à contribution dans les rapides pour prendre les rapides au mieux avec le plus de sensations possible. Comme j’en ai déjà fait, je suis moins impressionnée que les autres… C’est du rafting pour touristes mais cela reste marrant.
Retour à Chiang Mai
Après le rafting, alors qu’on regardait des éléphants se baigner dans la rivière, les 3 anglais filent à l’anglaise avec un autre 4/4.
M, notre guide, nous raccompagne chacun à notre hôtel et nous avons tous convenu de nous retrouver le soir pour prendre un verre au Riverside.
Je suis la dernière à être déposée et M repasse par l’office de Panda Tour. Là, la manager m’explique que 3 personnes du groupe sont à l’intérieur pour se plaindre. En effet, à force de retards à droite à gauche, nous n’avons pas visité le village de la tribu des montagnes, les Mongs, ni visité la Caverne aux Chauves-souris. J’étais un peu déçue aussi et un peu irrité que le guide n’ait pas accéléré un peu le mouvement. Mon faux départ du 1er jour par exemple nous a fait prendre du retard et là, c’est de la responsabilité de la manager.
Du coup, quand elle me propose 200 baths de remboursements pour le désagrément, j’accepte. Je pense que c’est une bonne pratique commerciale.
Solène en goguette
Pour finir ces deux jours, un diner entre trekkeurs au Riverside Bar. Je le recommande vraiment. L’ambiance est très sympa et le groupe live joue très bien et de la bonne musique pop – rock. Voila pourquoi je suis si en retard sur mon récit !
Bientôt les nouveaux chapitres : Solène fait du shopping et se perd, Solène atterrît sous un gros orage et Solène va à la plage.
Et pour l’instant, j’aime autant vous dire que tout va très bien.
4 commentaires
Tes photos sont superbes ! Et quel plaisir de te voir sourire et même rire notamment lorsque tu « pilotes » l’éléphant 🙂
Eléphant et rafting, voilà un super programme.
Et cela donne une très photo (avec l’éléphant !!!!)
bonne suite, l’aventurière !
des bisous, et
Bun bun bun:)
JUNIE VIENT DE LIRE ton texte et conclusion c’est comme « Martine va à la plage, Martine fait son marché etc….. Papa est à la plage avec les + jeunes et là j’ai enfin décidé les deux ados à aller faire quelques achats de fringues …..
Il pleut, il fait soleil…..mais pas chaud : raz le bol……
Bisous bisous ma grande, génial tes récits
Ah enfin des nouvelles !! Nous aussi nous sommes en pleine mousson depuis des jours et des jours; vent violent, orage… la foudre est tombée sur une maison dans notre quartier, elle n’a plus de toit et menace de s’écrouler!
Nous avons pris un abonnement chez Ikea, toutjours pour la cuisine qui se transforme doucement.
Bisous!