La bralette Café en brassière (Fitiyoo)

Noël dernier, j’ai reçu le livre Apprendre à coudre sa lingerie confort de Fitiyoo, un cadeau parfait pour quelqu’un comme moi (bon, OK, dans ma famille on fait des listes, ça rend les choses plus faciles pour tomber juste).

J’avais déjà cousu la brassière Apéro, issue du même livre, donc je savais déjà que ça serait un projet sympa… mais surtout nécessaire.

Après des années à porter et laver mes ensembles de lingerie faits-main, certains commencent à trahir leur âge. Il est donc temps de renouveler un peu tout ça et de me remettre à la lingerie.

Le patron de la bralette Café

La bralette Café est un modèle à enfiler, à réaliser en tissu maille extensible, avec une pince sur les bonnets et un dos et un devant en V.

Sur le devant, la bralette Café propose une incrustation d’une bande de dentelle (ou tulle ou jersey) pour ajouter un petit détail sympa au décolleté.

Les explications fournies dans le livre sont très claires. Il y a un pas-à-pas pour chaque modèle.

Cependant, certaines techniques sont mutualisées pour plusieurs modèles et sont donc expliquées en début de livre. Pas de souci, ça reste très bien structuré et facile à naviguer.

Comme toujours avec Fitiyoo, le montage est super propre : tout est doublé et monté en fourreau, ce qui cache soigneusement les coutures d’assemblage pour plus de confort.

Le livre « Apprendre à coudre sa lingerie confort » propose 20 patrons inclusifs avec des tailles allant du XS au 3XL… ce qui est assez rare pour le noter !

En plus, j’ai pu échanger avec Julie, la créatrice, qui est aussi agréable à écouter qu’elle est compétente en lingerie.

Coudre la bralette Café

Alors, parlons un peu de la couture de cette fameuse bralette Café. Comme j’ai déjà cousu plusieurs patrons Fitiyoo et qu’ils utilisent tous le même système de tailles, je savais à quoi m’attendre niveau taille et ajustement.

J’apprécie particulièrement le système de taille de Fitiyoo, que je trouve simple à mettre en œuvre et juste au niveau de l’ajustement. Enfin, plus ou moins, mais on va y revenir !

J’ai cousu la bralette en taille S pour le bonnet et M pour le dos.  

Quand je me suis lancée dans mon « petit projet du week-end », je dois avouer que j’ai été un peu dépassée par la masse et le choix des matériaux que j’ai en stock à la maison !

Pourtant je suis très fière de mon stock… mais parfois dépassée. Ça vous arrive aussi ?

J’ai finalement opté pour une microfibre stretch bleu nuit ultra douce (mais pénible à coudre !) et d’une bande de dentelle élastique assorties achetées lors d’une braderie de Charlotte Jaubert, accompagnées d’élastiques contrastants fuchsia de chez feu Élastiq & Co.

Le montage en lui-même était plutôt simple, à l’exception de l’incrustation de la bande de dentelle dans le V du décolleté.

J’ai dû m’y reprendre plusieurs fois, coudre, découdre, recoudre… Les incrustations sont définitivement ma bête noire. Mais à part cette petite prise de tête, tout s’est bien déroulé.

J’ai apporté UNE grosse modification au patron : j’ai transformé la bralette en brassière en ajoutant un agrafage au dos.

Disons que j’ai passé l’âge de me contorsionner pour enfiler ma lingerie… Du coup, j’ai redessiné la pièce dos pour avoir un dos plus « classique« . C’était une bonne idée et ça fonctionné nickel 🙂

Cependant, a posteriori, je réalise que l’agrafage ajoute 4 à 5 cm de largeur, ce qui signifie que la taille M que j’avais choisie pour le dos était finalement un peu trop petite !

Ça signifie que les prochains patrons Fitiyoo auraient intérêt à être élargis au dos.

Enfin, pour ce genre de tissu glissant, j’ai sorti mon pied à double entraînement.

Et pour éviter les prises de tête sur les passages délicats (= les passages où maintenir avec une épingle gêne le passage sous la machine), j’ai bâti à la main les bretelles et les anneaux aux bonnets, ainsi que les deux bouts de l’agrafage. Ça a fait toute la différence quand on passe à la machine à coudre !

5 min de couture à la mai pour éviter 1h à coudre et découdre. C’est plus que rentable.

Conclusion

Au final, cette brassière est un vrai coup de cœur, surtout grâce au contraste entre le bleu nuit de la microfibre et le fuchsia des élastiques.

Le résultat est non seulement esthétique mais surtout super confortable.

Par contre, du fait de l’incrustation en V, je ne sais pas si je réitérerai ce modèle… peut-être que la brassière Cherylada fera aussi bien mon bonheur dans un style similaire. Je vous dis ça bientôt… probablement !