Gyeongju, journée sans monuments
ou presque. Ce matin, le programme a commencé par un mal de ventre. Du coup je n’ai pas démarré très tôt. J’ai décidé d’aller voir le musée historique de Gyeongju, décrit dans le Lonely Planet comme le meilleur musée historique de Corée. Sauf que le guide ne précisait pas que le musée était fermé le lundi. Si j’avais mieux étudié le plan dessiné par la guesthouse par contre, je l’aurais su.
Du coup, un des seuls trucs que j’ai pu voir dans les jardins du musée (ouverts eux), est la cloche du roi Seongseok, la plus grande cloche coréenne. Elle mesure 3,75 mètres pour 2,27 de diamètre et pose 18,9 tonnes. Elle a été terminée en 771 après JC, autant dire que c’était un chef d’œuvre de fonderie. Je pense qu’encore aujourd’hui, ce serait un sacré boulot.
Pour tout arranger, mon pied droit a commencé à vraiment me faire mal, je suis donc retournée à ma guesthouse tranquillement en clopinant et en m’arrêtant pour regarder un documentaire sur la capitale au temps du royaume du Silla et manger à Starbucks.
Le documentaire gratuit est réalisé en 3D et permet de se rendre compte de la majesté de l’endroit. Il y avait-il notamment une pagode, construite dans un temple, de 9 étages de haut, toute en bois. Malheureusement, les bâtiments en bois vieillissent mal et ont tendance à être facilement victimes d’incendie, lors des guerres notamment.
Ensuite, j’ai fait une pause et je suis repartie faire un tour en ville. Je suis ainsi passée par un marché qui m’a rappelée le Cambodge ou la Thaïlande.
J’ai fait aussi un peu de repérage de boutiques mais je n’avais pas assez d’argent sur moi. Puis une petite pizza pepperoni (et les pepperoni ici, ils déchirent) dont j’ai emporté la moitié pour demain et me voilà prête à aller me coucher.
Jusqu’ici, tout va bien même si j’aimerais que mes pieds au moins s’arrangent.