Bulguk-sa et Seokguram
Toujours un peu longue à démarrer, j’étais dans le bus à 11h45 pour aller visiter le temple de Bulguk-sa et la grotte de Seokguram.
Bulguk-sa (sa signifiant temple donc) a été construit en 751 et partiellement détruit, toujours par les Japonais, en 1592. Il a été reconstruit à l’identique au fil des années avec notamment de gros travaux à partir de 1980.
J’ai trouvé ce temple très beau et majestueux. Seul souci, en Corée, on ne peut pas photographier l’intérieur des temples, ce qui est fort dommage je trouve.
Ensuite, j’ai été prendre le bus 12, conseillé sur le plan de ma guesthouse, pour monter à la grotte de Seokguram. Sur le Lonely Planet, ils conseillent de prendre le chemin qui relie les 2 sites mais je vous le déconseille fortement.
Seokguram coûte à nouveau 5000 wons pour accéder à la grotte aménagée en temple en 751 pour recevoir ce qui représente l’un des plus beaux exemples de sculptures bouddhistes. A l’entrée, j’ai fait sonner 3 fois la cloche de la piété filiale. Je pense à Papa pour demain 😉
La « grotte » et le bouddha sont en granit, une sacré prouesse technique pour l’époque. Le bouddha regarde vers l’est, vers la mer ce qui en a fait un protecteur du pays. Malheureusement, non seulement, on ne peut regarder que de loin derrière une vitre pleine de reflets, mais en plus il est toujours interdit de prendre des photos.
Ensuite, j’ai vu un sentier qui montait encore et je suis montée au pic de Teokguram, petite ballade d’1,4 km qui monte bien par moment. En haut, il y a une très belle vue sur les montagnes et la mer, et le chemin est bien ombragé avec un vent rafraîchissant.
Pour finir, je suis redescendue du pic puis de Seokguram jusqu’à Bulguk-sa. Meme la descente est fatigante et c’est pour cela que je ne conseillerais vraiment pas la montée.
En bas, j’ai récupéré le bus 11 pour passer au village d’arts artisanaux de Gyeongju. Aucun intérêt. En repartant, le premier bus qui s’est présenté était le 700. J’ai tenté le coup et j’ai bien fait. Grâce à l’application CityMaps2Go (que je vous recommande), j’ai pu suivre mon parcours hors connexion internet sur la carte prechargée et descendre au bon moment, au plus près de ma guesthouse.
Ensuite, j’ai mangé ma deuxième moitié pizza d’hier et voilà ! Mon hote m’a fait goûter une pêche coréenne. Dommage, elle était tout dure… Ou peut-être est-ce comme cela qu’ils les mangent ici ?
Bref, jusqu’ici, tout va bien !
1 commentaire
À Chengdu, où tu n’as pas daigné t’arrêter , elles étaient vendues énormes, toutes roses et jaunes, magnifiques mais très dures . Bizarre.
J’ai adoré la légende sous la photo volée .
En tout cas, tu fais le plein de temples. Les photos sont toujours tops. Celle avec les lampions : trop belle !