Dirt bike trip
Ce matin, Vivi nous a indiqué comment aller au village Bunong (une minorité ethnique) de Dak Dam. Il faut prendre la route du Vietnam pour y aller et nous avons vu un panneau indiquant le Vietnam a 100 km… Ce n’est vraiment pas loin ! On a trouvé sans trop de problème le village. Le truc est de bien suivre les poteaux électriques une fois sur la route en terre.
Le village est assez éparpillé mais c’est assez joli.
Ensuite, nous avons continué pour prendre une piste en terre reliant la route du Vietnam à la route de Phnom Penh. Au début, ça allait, un peu sportif mais normal. Mais plus on avançait, plus le chemin devenait pourri. De la piste large on est passé à la piste avec seulement 2 traces pour les pneu et la végétation qui nous fouettait les bras puis même des bouts de sentier, du sec on est passé à la glaise humide jusqu’aux grosses ornières remplies de boue. Michel a vraiment fait preuve d’un grand talent de pilote pour gérer ces pistes défoncées par les pluies.
Heureusement, ce matin, cela faisait 5 jours qu’il n’avait pas plus sinon ça aurait été totalement impraticable. Il y a des agences qui organisent des « Dirty Bike Trip » (Tour de moto dans la boue) pour les amateurs de moto-cross. Ce matin, heureusement, pas trop de boue (sauf une fois où la moto à plongé jusqu’au pédale dans un trou rempli de boue) mais sinon on a fait une bonne heure et demi de moto-cross à deux sur une moto plus toute jeune mais puissante.
A un moment, on s’est vraiment dit qu’on était perdu. Heureusement, j’ai aperçu un berger qui gardait ses vaches et je lui ai demandé notre chemin. Le premier être humain en 1h de moto. Ouf, il nous a évité de partir dans le mauvais sens.
10 min plus tard, on repère de loin un tout-terrain. Vision rassurante, si un voiture est là, on doit se rapprocher de la route. En fait, on s’aperçoit que c’est l’endroit où l’on avait arrêté notre chemin la veille au soir en se disant que la piste commençait à être trop pourrie… Tu m’étonnes !
Finalement retour sur la route de Phnom Penh pour faire un détour vers une autre cascade. La piste passe dans des plantations de poivre. Une idée de ce à quoi ressemble un poivrier ? Ben voilà :
La cascade en elle-même est plus un gros rapide qu’autre chose… Le temps se couvrant, on se rentre à Sen Monorom avec quelques gouttes sur le chemin. À peine arrivés, une grosse averse se met à tomber. Alors, pause déjeuner et je consulte internet pour trouver où dormir demain soir. Parce que demain, c’est une grooosse journée de voyage d’au moins 12h d’après Vivi et je n’ai pas en plus envie de m’embêter à chercher une guesthouse en arrivant.
En fin d’après-midi, on repart avec Michel. Une petite pause bouffe : un petite caille pour moi et du chien grillé pour lui. Puis, on part sur les hauteur de Sen Monorom, à côté d’une sorte de station de réception satellite et antennes mobile pour voir le coucher de soleil. Magnifique encore.
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