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Poivre de Kampot et crabe de Kep

Aujourd’hui, c’était journée spécialités régionales. La spécialiste agricole de la région avec une appellation contrôlée, c’est le poivre de Kampot. La spécialité maritime (?), c’est le crabe de Kep.

Ce matin, je suis donc partie en scooter faire un tour de la région sous un temps incertain. J’ai commencé par visiter sour le soleil une plantation de poivre.

Si le Mondolkiri a le bon climat, le sol n’est pas adéquat pour produire le fin du fin du poivre. Ici, le sol contient du quartz (si j’ai bien compris) qui donne un goût particulier, comme un terroir pour le vin. Par ailleurs, dans les autres régions du Cambodge, le poivre est cultivé de manière intensité avec 2-3 récoltes par an grâce aux produits chimiques, ce qui n’est pas le cas ici. Le poivre de Kampot est certifié bio Ecocert. J’ai aussi appris que le poivre blanc, rouge et noir provient du même fruit mais traité différemment. Comme pour le thé.

Ensuite, j’ai continué ma route dans la campagne en prenant des photos. Mais à chaque redémarrage du scooter, c’était un peu la roulette russe pour savoir si ça allait marcher. Finalement, le temps tournant au vent et à la pluie, je me suis réfugiée dans un stand de bord de route abrité pour manger. Des gars on mangé un truc bizarre à base d’œufs qui avait l’air dur mais avec une drôle de couleur et du jus qui sortait lorsqu’ils les ouvraient. Le tout mangé avec des feuilles et une sauce citron poivre.

Là, j’ai réalisé que j’avais, encore, oublié de remettre ma carte dans mon appareil et je que j’avais donc une matinée de photos dans la vue. Bref. Heureusement, j’ai repensé à ma carte de secours dans mon étui d’appareil. Un petite carte de 2Go seulement mais qui dépanne bien !

J’ai continué la route jusqu’à arriver au poste de frontière avec le Viêt-nam sous la pluie où j’ai fait demi-tour par une autre route. Je suis passée devant les marais salants. Il y a tout sur place ici. Poivre et sel.

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Sur la route, les gens sont assez étonnés de me voir seule sur ma moto. Une fois, j’ai dépassé 3 mecs sur une moto. Ils m’ont redépassé et tenté d’engager la conversation en me disant « Hello » ! Peut-être pour vérifier que j’étais vraiment une étrangère sous mon casque et mes lunettes de soleil. Une fois, quand je me suis arrêtée, 3 petites gamines sur 3 vélos se sont approchées de moi toutes souriantes : « Hello ! hello ! » Je les ai prises en photo et je leur ai montré les photos. Elles étaient toutes contentes. « Bye bye ».

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Je suis retombée sur la route principale et je me suis arrêtée pour regarder ma carte… Sauf que mon scooter ne voulais vraiment plus démarrer. Un gars m’a aidé en bidouillant les boutons et c’est reparti. Sauf, que cela a recommencé encore une fois lorsque je m’étais arrêtée pour des photos de rizières (l’essentiel des cultures quand même !).

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Encore 15 min à me galérer, j’ai décidé de rentrer avant de me trouver vraiment bloquée au milieu de rien (bon, ça c’est pas tout à fait exact, il n’y a jamais vraiment rien autour d’une grande route ici). En revenant, la pluie était de plus en plus parcimonieuse.

Je suis rentrée à l’hôtel, un peu contrariée et je leur ai expliqué mon problème. Le scooter à été remplacé mais il était déjà 15h30, un peu tard pour repartir voir ce que je voulais voir. J’ai fait part de ma déception à la patronne qui s’est un peu retranchée derrière le loueur. Je lui ai dit que je comprenais qu’il puisse y avoir des problèmes mais que j’étais passé par eux pour avoir un scooter de meilleur qualité et éventuellement gérer les problèmes. Les problèmes mécaniques cela peut arriver mais il est bon de penser à compenser le client qui n’a pas pu faire ce qu’il souhaitait.

Je me suis aussi aperçue que malgré le vent et la pluie, j’avais réussi à attraper des coups de soleil sur le haut des cuisses et l’extérieur des mollets. J’ai passé ma fin d’après-midi dans mon hamac. J’ai été faire une petite course pour trouver de la crème contre les démangeaisons : j’ai deux piqures de moustique sous le coussinet du pied gauche qui me démangent au point de me réveiller la nuit.

Pour dîner, je suis allée manger du crabe de Kep au poivre au marché au crabe, LA spécialité locale. Je suis arrivée vers 19h30, un peu tard pour le dîner ici et j’étais seule dans ma salle. Heureusement car j’ai mangé comme un petit cochon, en dépiautant à la main mes crabes recouverts de sauce. Ici, les crabes sont petits. Pour donner une idée, la grosse pince était de diamètre inférieur à la plus petite encoche du casse-noisette qu’on m’a donné pour manger. Pas évident. Au fil du temps, si je n’ai pas gagné en élégance, j’ai au moins réussi à manger plus efficacement… Plus de gros bout et moins de cartilage. Les crabes ont aussi une carapace particulièrement acérée avec des pointes et des piques. Sur 5 crabes et 10 pinces, 3 coupures et écorchures. Solène 5 – Crabes 3. C’était tout à fait délicieux.

En rentrant à l’hôtel, la patronne m’a dit qu’elle avait parlé avec le loueur et que celui-ci ne me comptait que la demi-journée. Une bonne chose !

Demain, je vais tenter une journée plus cool pour mon avant-dernier jour 😉
Et jusqu’ici, tout va bien !

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