Parc des Hautes-Gorges de la rivière Malbaie & musée de la drave
Parc des Hautes-Gorges de la rivière Malbaie
Ce matin, le temps était encore très brumeux et même froid. J’ai donc hésité avant de partir pour le parc et finalement, j’y suis allée
Arrivée sur place, il faisait un poil meilleur et je suis partie pour faire une petite rando, le chemin du Riverain. Bon déjà, je me suis bien galérée pour trouver la zone de parking. Je suis d’abord partie dans une chemin tout caillouteux avant de trouver un endroit suffisamment large pour faire demi-tour sans risquer de tomber dans le fossé à la moindre manœuvre. Ensuite, je l’ai dépassé avant de m’apercevoir qu’il n’y avait pas de parking comme c’est le cas d’habitude mais qu’il fallait juste se garer à l’entrée du chemin dans lequel je m’étais fourvoyée.
En sortant, je me suis littéralement faite agressée par des petites mouches noires du style aoutât. Ça m’était déjà arrivée hier à Tadoussac mais ce coup-ci, j’avais prévu le coup avec mon spray anti-maringouins (moustiques).
Après ces déboires, je suis partie pour ma rando. Le chemin est praticable tout du long en VTT, il ne présente donc par de grosses difficulté si ce n’est la longueur. J’imagine que c’est pour ça qu’il est noté intermédiaire. Pour ma part, je suis montée au point le plus haut avant de rebrousser chemin. En effet, normalement c’est une boucle mais il a été transformé en aller-retour car le barrage qui permet de traverser la rivière est endommagé. La vue est assez spectaculaire.
En revenant, je suis allée en voiture au fameux barrage. La rivière ci-dessus a connu la drame et, comme je l’apprendrai plus tard, a eu son lot de morts et d’accidents.
Musée de la Drave
En reprenant la voiture, j’étais un peu inquiète car j’avais un voyant qui m’indiquait que j’avais un souci de pression des pneus. J’ai donc été faire un tour chez un garagiste. Apparemment il n’y avait pas de gros souci. Le voyant reste allumé… Je pense que l’électronique déconne un peu.
Ensuite, je me suis baladée jusqu’au musée de la Drave (fermé jusqu’à 17h30), puis à la maison du bootlegger (dernier tour parti il y a 10 min…) et repartie au musée de la Drave.
Là, le propriétaire et ancien draveur (25 ans de drave) m’a tout fait visité et expliqué avec son accent inimitable. C’est lui qui a récupéré tout le matériel à la cessation de la Drave en 1986 (interdiction en en 1995) et en a fait un musée il y a 6 ans. Il y a tous les outils du draveur, les vêtements, les ustensiles de cuisine, le poêle en fonte qu’ils déménageaient 3 fois par saison, des dizaines de photos… et même les motoneiges ou skidoux depuis le premier modèle, en passant par le modèle Harley-Davidson jusqu’au dernier utilisé. Le clou de la visite, ce sont deux auto-neiges tout en bois et qui fonctionnent toujours. D’ailleurs le propriétaire ballade encore des touristes devant l’hiver.
Il y a encore beaucoup à en dire vu que j’y ai passé 1h30. Le propriétaire m’a expliqué qu’il se trouvait dans le guide du Routard car il avait aidé les deux jeunes filles du Routard qui cherchaient à se loger dans la région.
Pour parachever l’aventure de la journée, mon GPS m’a fait faire 5 km sur des petites routes tellement minus qu’elles n’avaient même pas de goudron partout… Autant dire que je n’était pas emmerdée par la circulation dessus !
Je me suis donc offerte un repas en table d’hôte (c’est à dire avec 4 services) pour me remettre et me voilà au chaud ! Parce que ce soir, le fond de l’air se ressent pas mal de l’automne qui arrive. Mais finalement, jusqu’ici tout va bien !
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