Robe Burda (#102 – 10/2016) nouée en jersey à paillettes
Depuis que je me suis remise à la couture, j’ai proposé à plusieurs membres de ma famille de leur coudre un vêtement comme cadeau d’anniversaire.
Ma soeur a donc regardé dans mes sélections de patrons et a choisi cette robe Burda n°102 du 10/2016. C’est une robe à réaliser en jersey fluide pour un joli drapé au niveau du nœud.
ITEM | BOUTIQUE | QUANTITÉ | PRIX |
Patron Burda n°102 – 10/2016 | Burdastyle.com | 1 | 5 € |
Jersey viscose | France Duval Stalla | 2,8 m | 19,60 € |
Fil | – | 2,50 € | |
Total | 27,10 € |
Mais pourquoi c’est moi qui la porte ?
Mais alors, me diras-tu, si c’est un cadeau, pourquoi c’est toi qui la porte ? Sur le coup, je me suis dit, ça va. Pas trop compliqué comme patron. Des manches chauve-souris, une jupe tube, il ne reste que le nœud comme point de difficulté.
Hum. Ouais. Ça c’était avant de lire les explications du patron.
Pourtant, je pensais avoir fait mes classes en couture ces derniers mois… mais vraiment, les explications Burda, au secours ! 😯
Du coup, j’ai décidé de faire une version test pour moi. Puisque je l’avais sélectionnée, c’est qu’elle me plait aussi (ce qui n’est pas évident vu que mes sœurs et moi avons des goûts souvent différents avec des zones d’accord parfois surprenantes ! :D).
Lors d’une promo chez France Duval Stalla, j’ai décider de visiter la boutique parisienne (désormais fermée) et j’ai craqué sur ce jersey viscose à paillettes.
Montage de la robe Burda 102 – 10/2016
Ensuite, j’ai pris le patron de la robe Burda que j’avais déjà décalqué et en avant ! J’ai donc lu, relu et re-relu les explications et je me suis lancé. Le montage n’est pas évident mais ça se fait.
Le jersey viscose, même avec ma surjeteuse m’en a fait baver par contre. Je l’ai amidonné mais il a sérieusement fait de la résistance en refusant de vouloir rester bien gentiment sous le pied de biche.
SAUF que j’avais légèrement oublié que j’avais décalqué sur les mensurations de ma sœur et pas les miennes…
J’ai décidé de terminer la robe Burda avec ces mensurations quand même pour tester le montage tel qu’indiqué jusqu’au bout.
Puis, une fois terminé, j’ai repris sur les côtés du haut et de la jupe de plusieurs centimètres de chaque côté.
J’ai aussi fini l’encolure à ma sauce mais ce n’est pas une grande réussite. Notamment, j’ai voulu tester la technique consistant à assemble une seule épaule, puis de finir l’encolure avec une épaule ouverte et de fermer ensuite.
Bon, ben, avec une encolure finie avec un biais, ce n’est pas une bonne idée. Trop d’épaisseurs. Cela ne fait pas très propre à mon goût.
Difficultés de la robe Burda 102 – 10/2016
Les points de difficulté se situent au niveau du nœud et de l’assemblage de la jupe au top.
Le nœud nécessite d’être doublé alors que le top de la robe Burda ne l’est pas. Les parementures sont donc assez particulières avec un assemblage qui ne coule pas de source.
La jupe demande aussi un assemblage inhabituel puisqu’on ne peut pas coudre tout du long sur le top, à cause du noeud. En plus, il y a un élastique inséré à la taille. Il faut donc créer le fourreau de l’élastique et assembler partiellement la jupe au top. Arg.
Franchement, je me suis pas mal gratté la tête !
Conclusion sur ma robe Burda
Ce projet a clairement été beaucoup plus complexe que je l’imaginais à la base. Au final, ma robe est confortable et jolie. Mais le plaisir de coudre, d’assembler un patron de manière fluide qu’on peut retrouver avec certaines marques de patron n’était pas là.
A posteriori, je comprends mieux pourquoi j’avais fini par me dire que la couture était au-dessus de moi il y a une quinzaine d’années… vu que je n’avais que du Burda sous la main.
Cependant, je ne lâche pas l’affaire. J’ai toujours la « vraie » robe à faire pour ma soeur. Et d’autres modèles Burda m’attirent. Je vais donc continuer à améliorer ma technique pour pouvoir me pencher sur ces projets !
1 commentaire
Bah oui, moi j’attends ! ;-D