Sélection de patrons de robes Burda (mais si, ça va bien se passer)
Quand je suis retombée dans le chaudron de la couture en fin d’année dernière, je me suis dit que le monde avait bien changé depuis les patrons Burda de mon jeune temps. J’ai été enthousiasmée par les patrons indépendants. La qualité des créations, des modèles d’exemple, le soin apporté aux explications via les pas-à-pas, les tutoriels vidéo, l’accompagnement en SAV, les planches de patron propres et faciles à décalquer sont un ensemble de qualités qui font vraiment une énorme différence, pour les débutantes notamment. Ou quand on souhaite progresser techniquement.
Cependant, ça a un coût aussi, normal. Des patrons entre 14€ à 19€ en format pochette et en pdf… jusqu’à 12€. Puis, j’ai entendu parlé du AimecommeMarie-Gate et j’ai fini par arriver sur l’excellent blog Essais-Erreurs du Vicomte de Boisjoly que j’ai épluché soigneusement. Sur son blog, le Vicomte (la féministe en moi crie la VICOMTESSE bordel !… mais chacun fait ce qu’elle veut avec son pseudo) souligne à quel point toute la blogosphère & Instagram s’extasie à chaque sortie de nouveau patron indé alors que Burda en propose une dizaine chaque mois dans l’indifférence la plus totale. Mais je vais mettre la citation ici car elle dit ça de manière bien plus rigolote… attention, ouverture des guillemets et tout :
« les patrons à l’unité, c’est un peu le top 50 avec ses stars. Burda te sort un truc bien au milieu de 20 trucs moyens, tout le monde s’en never mind les bollocks; quelqu’un te sort la même chose toute seule avec jeux de lumière et vidéoclip, c’est l’émeute et les petites culottes volantes. »
Retrouvez le billet de blog dans sa majesteuse totalité ici
Bref, étant donné qu’au bout d’une quinzaine de pièces je commence à prendre la confiance en couture, je me sens presque prête à défier l’ogre Burda, ses planches emmêlées et ses explications pourries.
Tout ça pour dire, qu’un we de charentaises et canapé, je me suis penchée sur le cas Burda pour voir ce qu’on y trouvait. Le tout en ayant vaguement l’impression de faire un truc un peu tabou, un peu kinky et vaguement rétrograde… Cependant, si on regarde bien les dessins techniques (en passant outre certaines de leurs réalisations bien ringardes et le site à la navigation mal foutue) de petits trésors peuvent nous attendre au coin du PDF.
Voici donc ma première sélection de patrons Burda : les robes !
Robes Burda
Je commence avec cette mignonette qui m’a rappelé le joli modèle Oxanne d’Anna Rose Patterns, le décolleté dos en moins. Ce qui m’arrange car j’ai découvert avec ma blouse Nélia (de la même créatrice) qu’on perd beaucoup de chaleur par le dos en hiver et que le préfère donc un peu couvert.
À réaliser dans un tissu avec un peu tenue, une flanelle de laine par exemple.
Quantité : 200 cm en 150 cm de laize
Robe croisée Burda (design Ports 1961) : un design de créateur chez Burda, ça vaut le coup. Classe et originale, j’ai un coupon de drap de laine qui ferait bien l’affaire…
En voilà un joli modèle Burda un peu classe pour l’été à réaliser simplement dans une popeline de coton.
Quantité : 310 cm en 110 de laize
Alors j’adore les robes très longues, surtout l’été… réminiscence d’un temps où la grande question « Est-ce que je suis épilée me taraudait » revenait à chaque fois que j’avais envie de mettre une jupe par plus de 22°C. Maintenant, ce n’est plus un souci mais le style reste cool et surtout celle-là avec son dos « à la Française ».
À réaliser dans un joli Tencel à mon avis.
Quantité : 220 cm en 160 cm de laize
Cette robe promet tellement de casualitude et de confort associé à sa petite touche d’originalité que OUI.
À réaliser dans un jersey viscose que je n’ai pas.
Quantité : 290 cm en 125 cm de laize
Cette robe sweater à capuche me parait bien confortable, à porter avec un legging pour des journées fraiches. A réaliser dans un jersey molleton souple et doux.
Quantité : 245 cm en 135 cm de laize.
Je la trouve vraiment classe. Maintenant, elle a l’air à la fois coton à réaliser (sic) et pas facile à porter.
Quantité : 210 cm en 140 cm de laize
Une robe « tailleur » ou « smoking » pleine de potentiel qui rappelle quelques marques branchées et hors de prix.
Quantité : 185 cm en 150 cm de laize pour le tissu principal, 60 cm sur 150 cm de laize pour le tissu contrastant
Alors, que pensez-vous de ma sélection ? Avez-vous changé d’avis sur Burda ? Quelles sont vos expériences ?
Je garde ce billet comme memento pour moi-même, pas impossible que j’en rajoute au fil de l’eau. Et sinon, dans un prochain numéro, une sélection de tops, de manteaux et je vais regarder les jupes aussi…
3 commentaires
J’aime bien la roe à manches longues avec le noeud… les autres pour vous les filles, plus de mon âge…
Je les trouve toutes plus jolies les unes que les autres. J’adore la noire boutonnée, la bleue dos à la française, la smocking et celle avec le noeud à la taille.
Cool, il ne te reste plus qu’à choisir ton cadeau d’anniversaire 😉