Robe Morris menthe à l’eau (Les Patronnes)
Voici ma robe Morris couleur menthe à l’eau, la meilleure amie de mon été. Si tu as suivi mes précédents articles de l’été, quand la canicule s’est annoncée, mon bilan de garde-robe m’a clairement démontré le besoin de quelques vêtements pour les grandes chaleurs.
Après un débardeur Lago, un short Goji, une jupe Goji et une salopette Turia, j’en suis enfin arrivée à me coudre une robe !
Patron papier Morris | Les Patronnes (occasion) | 10 € |
Double gaze menthe à l’eau | Tissus Reine | 15 € |
Popeline Pacific par Robert Kaufman | Lulu La Luciole | 3,70 € |
Fil | Stock | 0 € |
Bouton vintage | Cadeau | O € |
Biais | Tissus.net | 1 € |
Total | 28,70 € |
1er essai de la robe Morris
L’occasion de réaliser la robe Morris (de la marque Les Patronnes) s’est présenté lorsque j’ai trouvé le patron d’occasion (sic). Le patron m’avait tapé dans l’oeil lors du dernier salon Créations et Savoir-Faire… mais il faut faire des choix et je ne l’avais pas acheté à l’époque 🙂
Cette robe propose un empiècement festonné aux épaules ainsi que des festons au bout des manches longues. La coupe est droite avec des pinces poitrine et un zip invisible dans le dos.
Comme tu peux le voir, j’ai réalisé quelques modifications ! 😀
Cette robe est en fait une première version pour tester le patron de la robe Morris avec un tissu facile à trouver et peu cher… car j’ai en tête un autre projet avec un tissu de ouf, qui vient, lui, de l’autre bout de la Terre.
Au fil de ma couture cependant, j’ai fait évoluer mon projet au gré de l’inspiration. D’abord, le petit coupon de popeline Robert Kaufman acheté sans idée précise s’assortissait idéalement.
Ensuite, j’ai eu envie de mancherons inspiré de la blouse Lisboa...
Puis, quand je suis arrivée à l’étape du zip dans le dos, ça m’a paru trop soulant à faire … je l’ai donc remplacé par un bouton et une bride.
Et une fois la robe quasiment terminée, j’ai eu soudainement envie d’un volant en bas plutôt que la robe toute droite ! 😀
Le dos de la robe Morris
La fente dos s’arrête tout juste pour ne pas laisser voir le haut de ma brassière. Je n’ai rien modifié au patron à cet endroit si ce n’est que je n’ai pas posé le zip ! 😉
Robe Morris : détails & modifications
Je t’ai donc listé plus haut, les modifications que j’ai apporté. Voici quelques précisions & gros plans.
Pour la bride du bouton, je l’ai réalisé à la main en faisant un point de boutonnière grâce un petit tuto trouvé ici. C’est tout bête franchement, et vraiment pratique pour s’éviter une patte de boutonnage + la boutonnière.
Le joli bouton vintage est un cadeau de ma soeur à Noël. J’adore quand je trouve pile-poil ce qu’il me faut dans ma boite à couture !
Pour l’empiècement, j’ai un peu sorti les rames par contre. D’abord, j’ai dû couper chaque épaule en 2 parties car mon coupon était trop petit.
Un fois les pièces coupées, je lis l’étape des explications concernant l’empiècement qui me dit de rajouter 1 cm de marges de couture au patron… Whaaaat ?!
Au début des explications, il était indiqué 1 cm de marges de couture INCLUSES ! Alors, soit je n’ai pas pigé quelque chose (j’ai pourtant lu, relu, re-relu, re-re-relu…), soit il y a un souci dans les explications. Il faudrait prévenir sur la planche de patron ET au niveau des infos sur les marges de couture.
Toujours est-il que j’ai dû faire avec, n’ayant plus assez de tissu pour recouper de nouvelles pièces 🙁
Après un intense grattage de tête et une nuit de sommeil pour faire venir l’illumination, j’ai simplement redessiné les festons pour avoir la place d’ajouter les marges. Les empiècements sont donc plus courts que prévus.
Pour les manches, je les voulais courtes. Au début, j’ai simplement pensé raccourcir les manches du patron. Finalement, j’ai plutôt décidé d’utiliser tel quel le patron des mancherons de la robe Lisboa d’Orageuse.
Ensuite, j’ai terminé les emmanchures avec un biais invisible fini par une couture à la main. <3
Comme je te le disais plus haut, j’avais quasi-terminé quand je suis passé devant le miroir…. et pouf, l’idée du volant est arrivé.
J’ai donc coupé une bande d’une trentaine de centimètres en bas de la robe et recoupé un morceau équivalent dans mon reste de double-gaze. Une fois les 2 morceaux cousus ensemble, j’ai cousu à la mac 2 fil de fronces pour froncer le volant.
Ensuite, j’ai assemblé au corps de la robe en répartissant les fronces et en alignant bien les coutures de côté.
Pour l’ourlet du bas, j’ai fait ma flemmarde en réalisant un ourlet roulotté à la surjeteuse. Et hop, pif paf pouf, terminé !
Conclusion sur la robe Morris
Hormis le problème d’explications / patronnage sur les empiècements, je n’ai pas rencontré de souci avec la robe Morris.
L’encolure est un peu technique sur la jointure entre les parementures et les empiècements. Ceci étant, si tu utilises un tissu qui ne s’effiloche pas (simili cuir, scuba, etc.), le montage est plus simple (pas besoin de parementure ni de marges de couture)… et c’est ce que je compte faire pour la prochaine version 😉
Ah, je vais peut-être aussi descendre les pinces… même si je ne suis pas tout à fait sûre d’où devraient idéalement se situer des pinces poitrine. Tu sais toi ?
Quoi qu’il en soit, j’ai déjà beaucoup porté cette robe qui a été une partenaire parfaite pour affronter la canicule parisienne de cet été 2018. Ce projet m’a permis de valider le patron pour l’idée qui me trotte dans la tête ! À suivre !
2 commentaires
très jolie robe ! j’aime beaucoup l’idée du tissu contrastant pour les festons.
[…] Les PatronnesTesté en version papier, l’emballage est joli et le carnet d’explications bien mis en page avec des illustrations claires. Cependant, j’ai eu quelques soucis avec les explications (voir l’article sur la robe Morris). La planche est pro et propre. Le patron taille normalement. → testé avec le patron de la robe Morris […]