Le fameux parc de Plitvice en Irlande et retour en Croatie
Détour par l’Irlande
Ce matin donc, après cette fabuleuse nuit à l’auberge, je me suis levée à 5h30 pour traîner mes affaires hors du dortoir et enlever mes draps. Cette affaires m’a pris tellement de temps que je n’ai même pas le temps de me faire un thé avant de me retrouver à attendre le bus de 6h30 en direction de Zagreb pour me faire déposer à Plitvice (avec toutes mes affaires : le gros sac à dos et tout).
Le bus nous a déposé à l’entrée 1 (au lieu de la 2 telles que j’avais compris les explications de la manager de l’auberge) sous le crachin. J’ai déposé mon sac à la consigne, pris mon billet et zou… En avant pour l’Irlande. Alors le parc est magnifique mais par contre on ne m’avait pas dit qu’il y avait une faille spatiale ramenant tout spécialement le climat de Dublin sur le parc. J’ai eu tous les types de pluies possibles (sauf la tropical, j’aurais eu moins froid). Vapeur, bruine, crachin, pleuviote, pluie, averse… J’ai été trempée des 7h30, j’ai « séché » entre 8 et 9h30, et j’ai fini par renoncer,à nouveau totalement trempée, vers 11h et mettre une heure à retourner à l’entrée.
Je ne regardais plus tellement autour de moi et mon appareil était tellement trempé que je n’osais plus le sortir. En plus, la foule avait quand même fini par arriver et c’était à la queue-leu-leu sur les chemins de rondins… J’avais l’impression d’être en train de défiler à la Tour de Londres à attendre derrière chaque gamin qui tribune et paternel qui s’arrête pour tester son reflex. Infernal à la bas, mais sous la pluie en plus.
Néanmoins, c’est assez dommage car les lacs et les cascades sont très beaux. Le spectacle est vraiment unique.
Fuite et retour au soleil
J’ai donc été me changer totalement, mangé un morceau pas bon et hors de prix au snack et j’ai attendu le bus de 13h20 pour Zadar. Le bus ultra-climatisé (mais pourquoi ?) est arrivé à l’heure, je me suis enroulée dans ma foutas (car mon unique sweat était trempé bien sur) et je me suis endormie.
Le saviez-vous : presque tout est payant en Croatie, notamment mettre un sac en soute dans un bus (7 kunas).
A mon réveil, nous avons passé deux-trois tunnels qui comme par magie nous ont ramené au pays du soleil. A la descente du bus, j’ai eu une délicieuse bouffée de chaleur et je me suis installée sur une terrasse pour chercher mon point de chute.
Vu mon succès à Zagreb, je suis repassée par Airbnb. J’ai super bien fait, bien que j’ai choisi sans voir les photos (trop lourdes, elles ne passaient pas sur mon wifi public). Un ami de mon hôte m’a accueilli (car mon hote ne parle pas anglais). Il m’a tout expliqué pour me repérer dans Zadar, les commerces, les bus, les bons bars, les bons restos… et il est venu me chercher à la gare routière et me faire faire un tour des environs pour que je me repère.
C’est en fait tout l’étage de la maison qui a été converti en maison d’hôtes avec 3 chambres, une salle de bain, un grand salon, une cuisine et un balcon. Tout est impeccable et bien fait. J’ai mis mes affaires mouillées à sécher au soleil (dont mon appareil photo qui voyait tout flou) et j’ai changé radicalement de fringues : vive les sandales et les robes à bretelles !
Zadar
J’ai adoré direct Zadar. C’est joli et très animé. OK, il y a beaucoup de touristes mais l’ambiance est cool et la vieille ville vraiment bien mise en valeur et agréable. Je me suis promené dans la ville, j’ai bu un verre au Brazil conseillé par mon hote en écoutant l’orgue marin (Il s’agit d’un escalier plat sur la jetée descendant vers la mer. Dans les marches immergées, des montants sont percés de trous symétriques où logent des tuyaux. L’eau de mer s’y engouffre, produisant ainsi une série de sons par le flux et reflux des vagues) et en regardant le coucher du soleil.
Puis je suis allée très bien dîner au Bruschetta, en bord de mer, et me voilà rentrée. Je suis ravie de mon stop à Zadar, je ne regrette pas d’avoir abrégé Plitvice et donc jusque là, tout va bien.
4 commentaires
Ben, j’avais un coupe-vent imperméable, mon gros sweat fourré à capuche, pantalon et baskets de Trail mais non, je n’avais pas prévu les 14° et de finir trempée et frigorifiée comme en Écosse…
Ta mère toujours naïve : je croyais que la pluie était artificielle sur ton lac, !! tu n’avais rien prévu pour ce genre de temps ??
Oui, en dépit du temps de merde, la beauté du parc permet de faire de jolies choses. Là, je me suis notamment amusée avec la vitesse d’opturation sur les chutes pour qu’on puisse mieux sentir le débit d’eau.
Magnifiques photos !