Coudre une salopette Turia en velours noir (Pauline Alice)
2e version de la salopette Turia qui m’a demandé quelques allers-retour et beaucoup de peine à prendre en photo ! Cette salopette, je l’ai imaginé très rapidement, l’été dernier après avoir cousue ma 1re version en chambray. Cousue avec les mêmes modifications que la première (bavette plus courte et jambes affinées), le velours n’a pas du tout réagit comme le chambray.
ITEM | SHOP | QUANTITÉ | PRIX |
Patron salopette Turia (déjà rentabilisé) | Pauline Alice | 1 | 0 € |
Velours cotelé | Mercerine | 1,8 m | 19,62 € |
Coton Ikat noir | Fibers to Fabric | 1 m | 6,80 € |
Doublure noire | ? | 0,5 m | 2,50 € |
Fil | Stock | 0 | 0 € |
Attache bretelle | Mercerie extra | 1 | 2,30 € |
Zip | Fil 2000 | 2 | 1 € |
Total | 31,22 € |
La couture de la salopette Turia
Cette salopette, je la voyais en velours dès le début mais en couleur… rouge, moutarde… et puis je me suis dit qu’un basique, noir par exemple, ça serait pas mal. Je l’ai donc cousue dans ce velours de coton à grosse côtes doux mais un peu rigide. Zéro zéro élasticité mécanique.
Après ma 1re galère pour finir correctement la bavette de la salopette Turia, je l’ai entièrement doublée. Puis j’ai fini le bas de la doublure de la bavette en enfermant la couture entre la bavette et le pantalon avec une couture à la main.
Pour la doublure, j’ai utilisé ce coton noir ikat venu tout droit d’Inde via Etsy. Je n’en avais acheté qu’un petit morceau, donc parfait pour faire la doublure.
J’ai aussi réitéré mon revers contrasté pour le bas du pantalon.
La photo au-dessus ne t’aide pas beaucoup pour la couture, mais elle est jolie, non ? J’en profite pour remercier Morgane pour les photos ! Quel talent !
Encore une fois aussi, j’ai entièrement doublé les poches. Ce n’est pas prévu dans le patron (et c’est bien dommage) mais je trouve vraiment que ça fait des finitions beaucoup plus propres !
Modifications & soucis
Première modification qui m’a prise d’un coup à la couture : les poches sur la bavette. L’idée était de travailler avec la direction des côtes du tissu et d’avoir une poche suffisament grande pour mon téléphone (car les téléphone ne cessent de grandir… mais pas les poches !). Bon, au final, les poches ne sont pas vraiment fonctionnelles mais ça reste un détail marrant.
La 2e galère : les bretelles. Autant, sur la 1re version, pas de soucis. Autant, sur cette version j’étais toute serrée et mal à l’aise au début. Les bretelles ne glissaient pas sur le vêtement en dessous lorsque je m’asseyais… ce qui a créé une sorte de garot du pubis. Moyen bof la sensation.
J’ai donc démonté les bretelles pour les refaire avec une doublure en acétate, qui glisse. C’est mieux.
3e galère : les fermetures éclair des côtés. Sur la 1re version, et comme signalé par d’autres blogueuses, une seule fermeture éclair avait suffit.
Sur cette salopette, j’ai eu plusieurs déchirures sur le côté non zippé lorsque je l’ai porté au début. Malgré plusieurs tentatives pour renforcer la couture, je sentais ça fragile. Pourquoi ? Le tissu ? le manque d’aisance lié aux bretelles qui ne glissent pas ? Mystère…
Quoi qu’il en soit, quand j’ai repris les bretelles, j’ai ajouté le zip que j’avais zappé.
SI je voulais vraiment faire encore plus la perfectionniste, je pourrais éventuellement refaire les bretelles avec 5-6 cm plus longues. Mais hé ho, ça va bien hein !
Derniers mots sur la salopette Turia
J’avoue que ces petits couacs m’ont bien gonflée et mon regard mi-rêveur mi-interrogatrice s’est tourné vers la salopette Danielle de République du Chiffon. Tu l’as testée ? Tu as un avis ? N’hésite pas à me dire !
Pour finir, je la porte quand même régulièrement. Un pantalon qui ne serre pas la taille & le ventre, ça n’a pas de prix quand on a de l’endométriose ! Et puis, je pense que la salopette est bien un des rares style années 90′ que je valide toujours autant. Vu qu’on va manger des 90s pendant quelques temps, préparez-vous !