Salopette Danielle en jean de luxe (République du Chiffon)
La salopette Danielle de République du Chiffon est un patron de couture sur lequel je louche quasiment depuis mes débuts en couture.
Quand j’ai cousu la salopette Turia, j’avais déjà regardé du côté de Danielle. Et je crois que le choix s’était fait plus ou moins sur la disponibilité du PDF et du prix… qui sont des critères comme les autres.
Mais sur lesquels j’ai fini par changer d’avis. Car comme on dit, y’a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis ! XD
Hop, le 10e projet cousu dans ma liste de projet couture 2023 ! |
ITEM | BOUTIQUE | PRIX | QUANTITÉ |
Patron papier de la salopette Danielle | République du Chiffon | 1 | 14 € (en promo FDP compris) |
Denim brut Martin Margiela | Tissus de Rêve boutique | 2 m | ?? € |
Coton imprimé tie & dye | Rascol | 0,5 m | 3 € |
Boucles & attaches salopette | Fil 2000 | 2 | 8 € |
Bouton jean | Aliexpress | 10 | 2 € |
Fil | Stock | 0 | 0 € |
Total | 9,00 € |
Le patron de la salopette Danielle
Un peu dépitée par ma salopette Turia en velours qui a craqué sur les côtés après 2-3 portés, je me suis rabattue sur la salopette Danielle pour combler mes envies de salopette.
La salopette Danielle une salopette assez loose au niveau des hanches avec des jambes carotte.
De style « workwear », elle propose deux grandes poches sur les fesses, deux poches italiennes devant et une immense poche poitrine sur la bavette.
Elle se ferme avec quatre boutons de chaque côté et des bretelles à fermeture salopette aux épaules. La braguette fait juste de la figuration.
La salopette Danielle est disponible du 34 au 46 en stature 165 cm.
Les planches de patrons papier de République du Chiffon ont régulièrement des pièces qui se chevauchent et celui-ci en fait partie.
Je m’en tamponne un peu vu que je décalque systématiquement, mais je le mentionne dans le cas où une hérétique qui découpe ses patrons passerait par là XD
⚝⚝⚝ kssss, ksss ⚝⚝⚝
Le livret est propose un pas-à-pas détaillé et illustré de schémas. Celui-ci n’est pas pléthorique mais suffisant à mon sens.
D’un autre côté, je n’ai plus vraiment besoin qu’on me tienne la main à chaque étape… je ne suis peut-être pas la meilleure juge.
Coudre la salopette Danielle
J’ai cousu cette salopette en taille 38. A posteriori, je graderais probablement du 36 en haut au 38 voir 40 aux hanches.
Comme le dit la description du patron sur le site de République du Chiffon, la « poche poitrine ne demande qu’à être personnalisée« …
Je n’avais pas lu ça avant de coudre.
Mais, pendant la couture, j’ai entendu la voix de la poche de la bavette (enfin je pense que c’était elle, qui cela pourrait-il être autrement ? #jenemappellepasbernadettepourtant) : « Décore-moi, brode-moi, met joli patch thermocollant, MAIS FAIS QUELQUE CHOSE BORDEL !« .
Hum. Pas très polie cette poche de bavette. M’enfin bon, j’ai obéis. Je ne suis pas contrariante (ha ha !).
Faisant fi de mes divers et forts jolis patchs brodés présent dans mon stock, j’ai plutôt farfouillé dans ma caisse à chutes.
Tout à fait logique.
Où j’ai retrouvé un bout de ce magnifique jacquard graou dont je ne me lasse pas.
Hop, j’ai improvisé un appliqué sur le devant… et puis sur les poches dos pour lui répondre. Une petite hésitation m’a saisie au moment de coudre les poches : flèche vers le haut ou vers le bas ?
Et le bon sens a repris le dessus (sic).
Au vu des photos, je me dis qu’il manque peut-être quelque chose sur la bavette dos pour finir l’équilibrage feng-shui de ma salopette Danielle.
Qu’est-ce que vous en pensez ?
Au final, cette salopette laisse vrrrraiment le ventre et le bassin bien au large alors que les jambes sont limite ric-rac.
Du coup, non seulement la braguette fait figuration, mais les 3 boutons du bas sont aussi payés à ne rien faire. En d’autres termes, je quitte ma salopette en enlevant juste un bouton de chaque côté…
Heureusement, ce denim tissé assez lâche donne du mou au porté, me permettant une grande mobilité en dépit des jambes fuselées.
Le détail qui me laisse perplexe est la longueur des bretelles et leur forme qui va en se rétrécissant au bout.
Chez moi, cela donne au moins 20 à 25 cm de bretelle en trop. Alors OK, chuis pas grande… mais il ne faut pas exagérer quand même !
On avait dit 165 cm de stature… ça ne devrait pas buguer à ce point.
Sans compter que cette forme de bretelle rend l’évaluation de la largeur de boucle nécessaire (non précisée sur le patron) plutôt hasardeuse.
Par ailleurs, je pense que la bavette aussi mériterait aussi 2-3 cm de hauteur en moins.
À voir si reprends ces points sur cette salopette à l’avenir ou si je les note juste pour un deuxième opus…
Les jambes sont terminées avec un faux revers car je la trouvais un poil courte et je n’avais pas envie d’empirer la situation avec le double rentré de l’ourlet.
Et c’est pour ainsi dire, ma seule vraie modification sur ce patron.
Pour la doublure, une petite plongée dans le tiroir de la honte m’a permise de dégoter un projet « en pause » pour le recycler.
Il faut parfois savoir être réaliste et recycler plutôt que d’attendre en vain l’envie ou le courage de terminer certains trucs.
Enfin, les finitions intérieures de la salopette sont assez propres avec la doublure de la ceinture et des pattes de boutonnage et un double rentré pour le reste.
Sauf que je n’ai pas réussi à réaliser le double rentré avec les 1 cm de marges de couture et mon tissu épais. Mais la surjeteuse est mon amie ♥︎♥︎♥︎ (cœur avec les doigts !).
Conclusion
Cette petite salopette a fait son entrée en fanfare dans mon dressing ! Je l’ai déjà portée de multiples fois pour faire face à l’humidité de cet automne (l’entièreté de cette prise de vue s’est faite sous la pluie, admirez mon dévouement à mes lecteur·ices !).
En dépit de mes contorsions à chaque passage aux toilettes, elle reste un vêtement confortable et pratique. Avec sa petite touche de glamour grace au jacquard graou.
Voilà, voilà pour cette semaine. J’espère pouvoir poster la semaine prochaine mais rien n’est moins sûr. Stay tuned!