Robe Alberthe en mi-partie (Fibremood)
La robe Alberthe est la deuxième robe longue que je couds du numéro 29 de Fibremood (après la Khloé).
Encore une fois, ce magazine frappe fort avec un patronnage inédit qui change radicalement de ses robes tente habituelles.
Si vous êtes prêt·e pour une aventure couture qui sort des sentiers battus, accrochez-vous, parce que celle-ci ne passe pas inaperçue !
ITEM | BOUTIQUE | QUANTITÉ | PRIX |
Robe Alberthe | Fibremood 29 | 1 | Déjà rentabilisé (sinon 17,90 €) |
Coton japonais ou indien en 115 cm | Boutique à Dinan | 2 m | 24 € |
Grosse chute de popeline stretch bleue | Bennytex | 1 m | 0 € |
Anneaux rectangulaires | ? | 2 | 1€ |
Fil | Stock | 0 | 0 € |
Total | 25 € |
Mais avant de commencer, je veux vous présenter mon compagnon pour le mois d’août : le petit Tango.
Le patron de la robe Alberthe
La robe Alberthe est une robe au style architectural avec une encolure haute croisée et un grand pli sur le devant, qui donne l’illusion d’une robe portefeuille.
Des pinces sur les coutures côtés permettent de l’ajuster et une fermeture éclair invisible sur le côté gauche permet de l’enfiler sans encombre.
Ce patron est également disponible en version top, pour celleux qui préfèrent une option plus courte.
La robe Alberthe et le top sont disponibles du XS au XXXL (soit du 76 au 146 cm de tour de poitrine).
C’est ma deuxième expérience avec un patron du numéro 29 de Fibremood, et je dois dire que ce numéro est un véritable trésor.
D’autres modèles me tentent encore, mais pour l’instant, concentrons-nous sur la robe Alberthe.
Côté décalquage, on ne va pas se mentir, ce fut pénible avec un patron réparti sur six planches différentes.
Cependant, avoir perfectionné ma technique avec la robe Khloé du même numéro, je m’en suis sortie.
Comme toujours avec Fibremood, seules des instructions visuelles du magazine sont dispos sur le papier, et pour avoir le texte en plus des visuels, il faut télécharger les instructions complètes en ligne.
Pour ce modèle un peu complexe, je recommande fortement de suivre aussi la vidéo explicative, notamment pour l’assemblage de la parementure au pli.
Coudre la robe Alberthe
J’ai opté pour une taille S, au vu de différents retours sur les blogs et Instagram indiquant une certaine largesse dans l’aisance du modèle.
Côté étoffes, j’ai choisi un coton fleuri d’origine asiatique ou indienne en 115 cm de laize, acheté lors de mon dernier passage à Dinan, contrastant avec une popeline de coton elasthane unie en 150 cm de laize, grosse chute de ma robe Vogue v9253.
Un choix osé toutes ces fleurs pour moi… mais bon, il faut savoir vivre dangereusement ! #yolo
Mes petites motifs sur la robe Alberthe
Avec cette robe Alberthe, j’ai repris mes saines habitudes de modifier le patron allègrement, dès la première version.
Pour commencer, j’ai ajouté des anneaux rectangulaires pour connecter les bretelles dos aux bretelles d’encolure.
J’ai une sainte horreur de la technique d’assemblage suggérée qui produit généralement des résultat bif-bof (comme en témoigne la vidéo d’ailleurs !).
C’est la même technique que pour le top Hugo et hiiii ! que ça m’avait gonflé.
Ensuite, j’ai supprimé 15 cm de longueur pour adapter la robe à ma hauteur et mes goûts.
Cela m’a permis d’obtenir une longueur que je pense plus flatteuse (le jury est toujours en débat sur ce point) et fraiche (❤︎ les courants d’air).
Et pour l’ourlet, j’ai opté pour une finition au biais, une méthode que je trouve facile et satisfaisante à réaliser.
Enfin, j’ai zappé le zip (je l’enfile très bien sans) mais j’ai évidemment ajouté des poches (prises dans la couture).
Un ajout indispensable selon moi, et tellement facile à ajouter que je ne comprends même pas qu’il n’y en ait pas de base…
Car oui, les poches, c’est la base.
Mes petites galères
Sinon, je dois dire que la couture en incrustation de la parementure sur le pli a été un véritable casse-tête.
Après plusieurs essais, j’ai finalement obtenu un résultat satisfaisant… mais cette technique ne coule jamais de source pour moi. Heureusement, l’incrustation se trouve sur l’intérieur du pli, donc on ne la voit pas.
Enfin, j’ai choisi la simplicité avec un simple surjet pour finir les coutures.
Conclusion
Le résultat final ? Alors, j’étais ravie pendant la couture, surtout de l’effet entre le tissu fleuri et le tissu uni…
Mais une fois la robe Alberthe terminée et portée, j’ai commencé à douter. Trop de fleurs, peut-être ? Trop mamie ?
Et ces plis sous les aisselles, franchement, ça m’agace. Je tire, je traficote, j’ajuste dès que je le remarque au porté. Cela dit, en regardant de plus près, je remarque que même la version rose du magazine en souffre.
Bref, je suis à un carrefour : est-ce que je la garde comme ça, je la raccourcis, ou est-ce que j’en fais un top ? J’aimerais bien avoir vos avis !