2e pantalon large Orlando : plus petit mais toujours trop grand (PM Patterns)
Avec ce pantalon large Orlando, on replonge dans la couture égoïste et ma liste de projets 2022 (enfin !).
En réalité, ce pantalon a été cousu en début d’année et j’ai pu en profiter pendant les frimas de février. J’ai vaguement attendu pour le dévoiler de trouver les boutons roses qui devaient orner les rabats de poches… Ne les ayant pas trouvés et le printemps s’étant installé : vite, vite, je vous en parle avant qu’il soit obsolète (jusqu’à l’automne en tout cas).
Hop, le 1e projet coché de ma liste de projets couture 2022 ! |
ITEM | BOUTIQUE | QUANTITÉ | PRIX |
Patron pochette du pantalon Orlando de P&M Patterns | Ma Petite Mercerie | 1 | Déjà cousu |
Drap de laine avec élasthanne | La Réserve des Arts | 2 m | 10 € |
Satin synthétique | La Réserve des Arts | 0,20 m | 0,20 € |
Doublure noire | Stock | 1,50 m | 5 € |
Biais rose | Stock | 1,50 m | 0 € |
Boutons | Stock | 1 | 0 € |
Fil | Stock | 1 | 0 € |
Total | 15,20 € |
Orlando, un pantalon large & confortable
Comme je le disais, cette version de ce patron est la deuxième.
Du coup, je ne vous refais pas la description sur la pochette, la planche et les explications de ce pantalon large et je vous laisse le soin d’aller voir l’article initial sur le pantalon Orlando.
Mon premier Orlando (photo ci-dessous) était probablement 2 tailles trop grand (par rapport à ma morphologie au moment de la couture) mais il est aussi super confortable et très facile à porter.
Forcément, j’ai eu envie de recommencer en le cousant en 38 au lieu du 42.
Entre temps, j’ai perdu 1 ou 2 tailles. Cependant, je l’ai quand même cousu en 38… et il est toujours un peu grand !
Ça prend toujours un peu de temps d’admettre ses nouvelles mensurations quand on bouge, je trouve.
Dans un sens comme dans l’autre d’ailleurs. Là, j’ai comme une hésitation à me fier à mes nouvelles mensurations en me disant que je risque d’être toute boudinée… et c’est l’inverse !
Cependant, femme studieuse s’il en est : j’ai re-lu le livret avant de re-coudre le pantalon.
Et il s’avère qu’il y est mentionné que le pantalon est prévu pour reposer sur les petites hanches. Et devinez quoi ? Bah oui, je le porte plus haut.
Fatalement, il y a quelques centimètres de rabe.
Il tombe quand même beaucoup mieux que le précédent, notamment au dos, sans avoir eu besoin d’insérer un élastique dans la ceinture.
Comme son prédécesseur, il est top confortable. Je pourrais presque faire du yoga dedans.
Sinon, j’ai utilisé un morceau de satin rose assorti aux rayures pour le dessous des rabats et les sacs de poches.
Pour parfaire mon bonheur, il faudrait que je trouve des boutons plus appropriés pour la ceinture et les rabats de poche. Mais le bonheur n’attend pas et je le porte donc comme ça.
Les modifications du pantalon large Orlando
Alors forcément, vous me connaissez… j’ai fait des modifications mais je décline toute responsabilité.
Ou en tout cas toute volonté première de modifier le patron mais je n’avais pas le choix. De la contrainte née la créativité.
Dans mon cas, 3-4 contraintes :
- je n’avais pas tout à fait assez de tissu pour la version longue
- le tissu contient de la laine. Et la laine et ma peau s’entendent comme chien et chat
- les poches d’origine ne sont pas à la taille de mes mains
- mes neurones cessent parfois parfois de réseauter et je n’ai rien compris à la ceinture et ses explications.
Pantalon large & manque de tissu
Comme il me manquait un chouille de tissu, j’ai coupé la version courte. Et puis je l’ai essayé et j’ai commencé à douter.
J’ai donc coupé une pièce dans le contrefil pour revenir à la pleine longueur.
J’ai lancé un référendum (#dimancheelection) un sondage sur Instagram et ça ne m’a pas du tout aidé dans ma prise de décision.
J’ai fini par partir sur la version longue en considérant qu’un pantalon large prévu pour être un pantalon d’hiver chaud et doublé devait couvrir les chevilles.
Voire les pieds.
La pièce du bas du pantalon est en 2 épaisseurs et entoilée. C’est trop.
Il faudra penser à ne pas réitérer ce genre d’idée #alacon. D’autant que c’est déjà la deuxième fois que je la fais cette erreur : la première occurence sera abordée dans les semaines qui viennent.
Laine x moi = non
Ayant la peau beaucoup trop sensible pour porter un drap de laine directement sur mon popotin, je suis inévitablement passée par la case doublure.
Étape dans laquelle je me suis lancée pépouze avant de me retrouver face à la braguette. Bim, arrêt brutal des opérations.
Pour une fois, les tutoriels vidéo des internets ne m’ont pas vraiment aidée. Je n’ai pas tout pigé mais j’ai bidouillé un truc.
Ma foi, personne n’ira regarder. Déjà moi je ne regarde pas, ou plus.
Des poches disproportionnées par rapport au pantalon large
Les poches du pantalon Orlando sont ridiculement trop petites, surtout en contraste avec l’aisance et le confort de ce pantalon large.
J’ai donc modifié les pièces en les coupant en deux et en rajoutant 5-6 cm au milieu.
Magie, ma main peut désormais disparaitre dans la popoche.
La ceinture de l’approximation
Pour la ceinture, je ne sais pas trop quoi dire si ce n’est qu’elle n’est pas comme ça sur le précédent et ne ressemble pas au dessin technique.
Normalement, elle ne dépasse pas comme ça.
Après avoir bidouillé, j’ai finalisé mon bazar en créant une double boutonnière.
Pour finir, j’admets aussi une politique de l’autruche totale quand j’ai réalisé ce point : c’est fait, c’est fait. Je ne suis pas allée voir où je m’étais fourvoyée.
Conclusion
Ce pantalon large est cool, confortable, chaud mais il n’est pas tout à fait AUSSI chouette que je l’imaginais. Je ne sais pas exactement pourquoi.
Le tissu ? Mes bas de pantalon trop rigides ? Le fait qu’il soit toujours un peu trop large pour être porté taille haute ?
Bref, il a quelques défauts à mes yeux mais rien de rédhibitoire. Je l’ai porté régulièrement et cerise sur le gâteau : le drap de laine froisse très peu ce qui en fait l’ami des valises.
Allez, c’est tout pour cette semaine et on se retrouve la semaine prochaine pour un programme plus printanier. Je vous laisse sur ce suspense qui n’a d’égal que celui qui nous sépare de 20h ce dimanche. Alors, je compte sur vous !