Sen Monorom Express

Donc ce matin, j’ai tenté le levé à 5h30 mais bon, je me suis offert 20min de rab… pour finir par me faire faire dépêcher par un des gars de la pension qui venait chercher mon sac.
Ensuite, sans même un petit dej dans le ventre, il me fait grimper sur sa moto avec mon sac à dos entre ses jambes. 15 min de moto plus tard, manifestement, nous sommes perdus. Il n’arrive pas à trouver le point de rendez-vous pour le minibus.

Quelques demandes à des passants et des appels téléphoniques plus tard, je lui montre mon ticket et on repart. Finalement, il me dépose au bureau principal de la compagnie. Je n’ai toujours rien dans le ventre et vu que je supporte de manière variable les transport en bus, un ventre vide n’est vraiment pas une bonne idée. Tant pis, on part.

On s’arrête bien entendu 3-4 fois pour prendre des gens au passage. Puis on s’arrête sur un terrain avec plein des vendeurs à la sauvette et des minibus partout. Je me dis que ce dois être l’instant ravitaillement, ce que me confirme ma voisine en me disant « to but bread ».

Je me jette hors du minibus pour me retrouver devant une boulangerie. Les français ont laissé quelques trucs cools au Cambodge !

Et hop on repart. Le conducteur conduit à toute bombe sur une route d’une qualité extrêmement variable : terre battue, goudron défoncé, goudron bien propre. Le klaxon est utilisé un peu tout le temps et pour tout : attention j’arrive, attention je double, pousse-toi de là, etc. La division en deux de la route est une notion assez optionnelle on va dire.

Mais, avec une moyenne de 80 km/h, on est rendu en 5 h au lieu de 8 !

Dans le minibus, j’ai rencontré Michel, un français du Sud qui se fait un trip au Cambodge depuis 6 mois. Il me conseille une guesthouse, ça tombe bien. C’est celle que j’ai réservé. Du coup demain, il m’emmène découvrir le coin qu’il connaît très bien. Vivi et Mot qui tiennent la Happy Éléphant Guesthouse ont accueilli Michel les bras ouvert, c’est un ami. Du coup, c’est cool, ça permet de prendre le pouls d’une famille cambodgienne.

Cet après-midi, je me suis reposée, j’ai dessiné, lu et je suis allée faire un tour dans Sen Monorom. C’est vraiment tout petit.

Là, on écoute Dire Straits, c’est cool et jusqu’ici tout va bien.