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Grèce : des Météores au Pélion

Le jeudi 17 juin

J’avais vraiment hésité à reprendre une excursion pour le jeudi matin puisque mon train n’était qu’à 15h45.

J’avais mes vues sur le hiking & scramble tour où l’on fait un peu de grimpette qui donne le vertige. Cependant, le hiking tour censée être facile m’avait déjà bien fatiguée… je ne me sentais pas suffisamment en forme.

J’ai donc passé la matinée à ranger tranquillement mes affaires en buvant du thé. À midi, j’étais devant la porte de propriétaires à l’étage du dessous pour rendre les clés mais personne n’était là.

Du coup, j’ai laissé mes sacs à l’appart et je suis partie manger. J’ai changé de crèmerie pour aller à la taverne Yamas.

Quelques remarques sur les restaurants grecs

Généralement, le pain est apporté d’office avec les couverts, il est payant (0.60€ généralement) et plutôt très bon.

Si on ne demande pas l’addition, ils peuvent vous laisser squatter la table pendant des plombes et des plombes.

Quand tu demandes l’addition, c’est souvent le moment qu’ils choisissent pour t’apporter un petit morceau de gâteau en guise de dessert offert.

Ce n’est pas très cher, mais ce n’est aussi pas évident de trouver un restaurant qui fasse autre chose que des grillades de viande et des salades (toujours les mêmes). Sauf à être en bord de mer où il y aura des grillades de poissons. C’est d’ailleurs pour cela que j’ai beaucoup mangé au restaurant Meteora qui proposait beaucoup plus de variété.

Enfin, quand vous commandez une boisson dans un café, on vous apporte toujours un verre d’eau avec.

Quelques remarques sur les trains grecs

Ensuite, j’avais encore du temps à tuer, j’ai mangé une glace, une averse est tombée et dès qu’elle s’est terminée j’ai filé à la gare. La gare où, en dépit d’être 30 min en avance, mon train était déjà à quai à attendre le départ. Et ça m’est arrivé déjà plusieurs fois.

En gare, y a jamais moyen de trouver la voie du train affichée. J’ai toujours été obligée de demander. Alors même que la gare et les voies sont équipée de panneaux… ces panneaux ne sont pas utilisés.

Sur le train, la destination n’est pas non plus notée. Il faut aussi demander pour être sûr d’être dans le bon.

Ensuite, les trains ne roulent pas très vite et s’arrêtent beaucoup.

Pour mon trajet Kalambaka -Volos, j’avais 3 tickets : Kalambaka – Paleofarsalos, Paleofarsalos – Larissa, Larissa – Volos. À Paléofarsalos, je descend du train, je demande où est le train pour Larissa… et on m’indique le train dont je venais de descendre. C’était le même.

Et tant mieux car j’avais 5 minutes pour changer…

À Larissa par contre, j’avais 1h30 d’attente que j’ai passé à siroter un Chai Tea au Mikel Café, l’équivalent du Starbuck. Ici aussi, un petit gateau est offert.

Le train se pointe comme d’habitude, 30 min avant. Je monte.

Et pour la première fois il est parti avec 15 min de retard (nettoyage covid je crois). J’ai passé la majorité du trajet à psychoter que je n’étais pas dans le bon train, la faute au GPS de mon téléphone qui déconnait.

Et hop, arrivée à Volos. Soulagement.

J’ai ensuite passé la soirée à réserver mon hotel et la voiture pour les 4 prochains jours et zou.

Le vendredi 18 juin

Après mon petit déjeuner sur le balcon de ma chambre, la location de la voiture ne démarrant qu’à 12h, j’ai été me promener sur le front de mer en direction du musée.

Il faisait un temps splendide et l’eau était déjà très bonne. D’ailleurs, sur 2 petits bout de plage, des gens étaient déjà en train d’infuser. Dire qu’ils nageaient serait excessif.

J’ai un peu hésité pour le musée car je n’avais pas beaucoup de temps et pas non plus envie de survoler le musée. Au final, il se fait tranquillement en 30-40 minutes.

Ce musée montre essentiellement les trouvailles archéologiques faites lors des grands travaux (routes, constructions, etc.) dans la région. C’est un peu comme à Rouen où chaque aménagement déclenche des travaux de fouilles… En Grèce, tu creuses et tu tombes sur un site archéologique.

La position assise, OK, je vois

Ils y avaient notamment des petites statuettes d’à peine 7500 ans, dans des positions que je n’avais jamais vu avant.

Cette position là, j’avoue, je ne sais pas…

Il y avait aussi des poteries remarquablement bien conservées et très élaborées pour leurs 7000 an d’âge.

Un bout de mur qui a des oreilles, enfin une, le vilain.

Après cette balade, j’ai été récupéré ma voiture. Ça été une galère. Il n’y avait personne à l’agence indiquée. Je n’arrivais à joindre personne au téléphone. Au final, la plateforme de réservation a résolu le truc mais j’ai dû prendre un taxi et j’ai perdu une heure.

Ensuite, j’ai pu goûter au joie de la conduite sur des routes de montagnes avec un virage tous les 50 mètres. Vitesse moyenne 25 km/h je pense.

Mais à la fin, je suis arrivée à Makrinitsa, « le balcon de la Grèce ».

Et effectivement, j’ai eu l’impression de me balader sur un balcon tout du long, mais un balcon un peu trop haut pour être tout à fait tranquille. Je veux dire, comment sait-on que tout est bien accroché ?

Très joli village, principalement piéton avec un dallage qui demande d’éviter les tongs à mon avis… Les passages les plus abrupts demandent de regarder ses pieds exclusivement !

Village normalement très touristique, j’ai dû croiser au moins 5 couples ou familles.

J’ai mangé, j’ai glandé, j’ai visité et j’ai repris la route vers ma guesthouse à Pinakates. 

À vol d’oiseau c’est tout proche, dans la montagne ça m’a pris 1h de virage. Je peux dire qu’ici la conduite n’est pas ennuyeuse !

À Pinakates, j’étais en avance par rapport aux horaires d’accueil de la guesthouse Alatinos, j’ai donc pris un verre avant d’entrer dans les lieux.

Ici, c’est une maison très ancienne, en plein milieu du village. Il faut descendre au mois 3 escaliers pour y parvenir plus ces petites rues pavées très irrégulièrement. Je suis fort contente d’avoir choisi mon sac à dos plutôt qu’une valise.

Il n’y a pas un bruit à part les chiens qui aboient, les oiseaux très actifs, un hennissement de cheval à l’occasion et surtout, le bruit constant de l’eau qui passe dans des petits canaux, le long des maisons.

Il y a 3 restaurants dans le village. J’ai choisi celui qui appartient à la famille de mon hôte. J’étais la seule cliente, j’ai trouvé le repas assez simple mais j’ai goûté au tsipouro (version histoque de l’ouzo, créé pour l’exportation). L’orage m’a surprise et je suis rentrée me coucher.

Pas d’article hier soir car le wifi était trop lent et moi trop fatiguée pour attendre.

Et voilà, je me prépare pour une nouvelle journée au son des oiseaux qui piaillent !

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2 commentaires

  • 19/06/2021 à 9h49
    Florence

    Tout cela rappelle des souvenirs du voyage avec les parents…
    Pour les restaurants, celui qui n’avait pas l’air franchement ouvert, les chaises sur les tables à l’intérieur, aucune carte d’affichée mais bon c’était le seul dans ce coin isolé, donc on a demandé, et oui, oui , installez-vous en terrasse. On s’attendait à ce que quelqu’un nous prépare une salade et un bout de pain en catastrophe, mais au moment de commander, on nous a emmené en cuisine où mijotaient des marmites appétissantes, on choisit à l’œil et à l’odeur !
    Et ce voyage en bus, où le bus s’arrête soudainement à un col de montagne, clairement pas notre destination : pas de village, juste un café, et tout le monde descend. On hésite, on nous fait signe de sortir, les bagages sont déchargés et le car repart d’où il venait. On se demande si on s’est gourés quelque part, on s’inquiète, on pose des question composées essentiellement du nom de notre destination avec un air interrogatif, quelqu’un nous confirme que oui, oui, tout va bien. Les autres voyageurs se posent pour attendre, on fait de même, et le bus de correspondance est arrivé peut-être une heure plus tard.

    • 19/06/2021 à 12h01
      Miio

      Alors le coup du bus, je ne m’en souviens clairement pas mais c’est exactement comme en Asie du Sud-Est. Sauf qu’en Asie, les touristes se repèrent plus facilement et il y a toujours le « responsable du bus » qui nous dit quoi faire et qui vient nous chercher quand le bon bus arrive.