Sac-Banane XXL Bauch Laden (Leni Pepunkt)

Cette banane XXL, le modèle Bauch.laden de Leni Pepunkt… j’en ai rêvé, je l’ai cousu 2 fois pour Noël pour mes neveux les plus vieux et je m’en suis même pas cousue une pour moi (◔_◔) Rhâ la la.

Je n’ai plus qu’à ajouter ça sur ma liste. En attendant, les présentations de ma version n°1.

Heureusement que j’ai ma mini banane Etta en tissu zèbre !

Le patron de la banane XXL Bauch 

Le patron de cette banane XXL est un patron allemand… L’allemand, cette langue que je n’ai jamais été foutue de parler en dépit de mon admiration pour sa structure grammaticale.

Google Translate m’a donc filé un sérieux quoiqu’imparfait coup de main pour traduire les instructions.

Les instructions sont illustrées par des photos. Je n’aime pas trop les photos dans les explications car je trouve ça souvent moins lisible.

Ces photos ne font pas exception, à mon sens, même si un effort à été fait pour prendre des tissus contrastés.

Les 6 pièces de cette banane XXL tiennent en 3 pages A4 avec les grosses pièces au pli.

Le patron propose des variations pour ajouter une doublure, utiliser une patte à œillet ou une boucle triangle et ajouter une poche avant.

Je ne peux pas porter de jugement sur les explications elles-mêmes puisqu’elles me sont parvenues via le filtre ô combien imparfait de Google Translate. 

Cependant, je dois une fière chandelle à @sophiesavigny qui m’a sortie d’une impasse dans laquelle je m’enferrais.

Ceci étant, quelque soit la langue, je n’ai qu’une chose à dire aux créateur.ices de patrons : numérotez vos pièces et faites référence à celles-ci par leur numéro dans les explications. Franchement : 200 000 fois plus clair à suivre.

Coudre la banane XXL Bauch.laden

Le lainage bouclette étant un tissu extensible et mou, j’ai entoilé toutes les pièces.

Étonnamment (ou pas), le thermocollant tient particulièrement rapidement et facilement sur les tissus épais et texturés.  

Sinon, cette banane m’a causé pas mal de remue-méninges. 

Pour commencer, j’ai confondu le devant avec le dos… ce qui ne marchait pas ouf. J’ai quand même réussi à assembler mes pièces, remarque. En résorbant un embu de malade… pour finir par me dire que c’était chelou à force.

J’ai donc cherché de l’aide sur Instagram.

C’est là que Sophie m’a dit « que nenni, tu as dû mélanger les pièces ma chère » (enfin pas tout à fait selon ces termes mais le fond du message y était).

Hop, découp’vite.

Ensuite, j’ai trouvé l’assemblage du dos avec l’ensemble dessous-devant-dessous un peu compliqué, avec des coins à gérer pas faciles.

On va dire que je ne me suis pas non plus forcément facilité la vie avec ce tissu pas très lisible.

J’y pense, pour le zip, penses bien à prendre un zip double curseurs qui s’ouvre du centre vers l’extérieur. Pour mon sac à main à dos du quotidien – que je n’ai jamais blogué (oups !) -, j’ai fait l’erreur de la débutante et les curseurs s’ouvrent de l’extérieur vers le centre… Farpaitement inefficace, j’t’ferai dire !

Enfin, je me suis creusée la tête à l’infini pour faire fonctionner ma quincaillerie avec le patron.

Normalement, le patron demande un mousqueton sur une base carrée. Or mon mousqueton avait une base ronde. Et pas le temps de commander… sans parler que je préfère utiliser ce que j’ai en stock.

J’ai fini par créer cette petite patte en simili rouge pour connecter la sangle au mousqueton, et le mousqueton à la patte de la banane. Rhâââ.

Et hop, cette version, pourtant parfaitement assortie à mon manteau Burda, est partie dans les bras de ma nièce.

La version n°2 : plus petite & zébrée

Une deuxième version très très différente est sortie de l’atelier de la Mère Noël en rush… eeeet j’ai juste un peu zappé la phase photo. 

Si je n’ai pas de photo, mon neveu m’assure qu’il l’utilise quotidiennement ❤︎❤︎❤︎

La 2e a été imprimé plus petite (genre à 75-80 %) pour suivre les desiderata du destinataire.

Attention : ne reproduisez pas cette expérience chez vous… ou en tout cas pour des vêtements. Pour certains accessoires, ça peut le faire mais il faut parfois adapter certains points.

Sur la photo ci-dessus, on voit que j’ai ré-agrandi la largeur des petits côté à la taille originale. Cela permet d’insérer correctement les pattes de sangle ; la sangle n’ayant pas été réduite à 75 %, elle. 

Conclusion

Ben faut que je me couse cette banane XXL déjà ! Après l’avoir porté autour de la taille dans les années 90′, je suis convertie à la banane en bandoulière pour les années 20′. Swag.

Ceci étant dit, quand on a cousu du Sacôtin une fois dans sa vie (non, je ne suis pas du tout mélodramatique), c’est difficile de se satisfaire des explications des autres marques d’accessoires.

Donc, je ne suis pas forcément ultra-fan du patron dans ce sens là. Par contre, j’adore le style, les proportions XXL et les kits proposés par Leni Pepunkt sur son site sont excellents.

Quand je vois ce que j’ai déboursé pour les zips seuls, les kits deviennent moins hors de prix.