Robe 107 Burda 02/2021 : buste à panneaux
J’ai flashé sur cette robe 107 du Burda 02/2021 dès la sortie des premières images de ce numéro de Burda Style.
Elle est directement en couverture, et elle déchire. Et puis, Korrygwen l’a excellemment cousue & hackée en mars 2021, confirmant ainsi tout l’intérêt du modèle.
C’est donc tout naturellement que je me suis presque immédiatement jetée sur le projet, en mars… 2023.
ITEM | BOUTIQUE | QUANTITÉ | PRIX |
Patron de la robe 107 du Burda 02/2021 | magazine Burda | 1 | 7,90 € |
« Satin de coton élasthanne imprimé plume de paon entremêlée éclipse totale fond sang de taureau« | Bennytex | 2 m | 11,06 € |
« Doupion de soie sauvage changeant fiesta bleu très vif« | Bennytex | 1 m | 14,90 € |
Zip invisible | Stock | 0,60 m | 2,00 € |
Biais satin rouge | La Réserve des Arts | 4 m | 0 € |
Fil | Stock | 1 | 0 € |
Total | 25,14 € |
Le patron de la robe 107 Burda 02/2021
Non parce que vraiment, je ne sais pas me précipiter dans un projet.
Pour commencer, le tissu a seulement été acquis en octobre 2022 chez Bennytex.
Puis, je ne m’y suis mise que quelques mois plus tard, en mars.
Et c’est déjà époustouflant en considérant cette période difficile de ma vie.
La robe 107 du Burda 02/2021 est une robe au buste travaillé avec deux grandes pinces poitrine et un décolleté carré derrière deux pans croisés en diagonale.
Le dos est mis en forme avec deux pinces et fermé par un zip invisible au milieu dos.
La jupe est un rectangle suffisamment froncé pour lui donner de l’ampleur avec une longueur mi-mollet.
Le modèle original propose soit des manches courtes à plis religieuse (robe n°106 Burda 02/21) soit des manches longues froncées avec un élastique.
Burda classe cette robe en difficulté en 3*** sur quatre.
Cela dit, je ne me souviens pas de difficulté particulière à la coudre, hormis lutter contre ma propre distraction.
Sinon, je ne vous apprends rien, les planches de patron Burda Style son mega-pénible à décalquer. Les marges de couture ne sont pas incluses.
On ressort toujours de l’exercice avec le dos en vrac et l’envie d’une bonne nuit de sommeil avant de passer à la suite.
Enfin, la robe 107, dispo dans les tailles 36 à 44 (stature 168 cm), est recommandée pour les tissus légèrement stretch avec de la tenue.
La couture de la robe 107 Burda 02/2021
La taille
J’ai cousu la robe en 38 pour des mensurations de TP : 88 cm | TT : 70 cm | TH : 94 cm.
Clairement, on se fout du tour de hanches. Le tour de taille passe nickel (même si je tourne entre 70 – 74 cm de tour de taille en fonction des jours), mais le tour de poitrine est par contre un peu trop large face à mon 85 cm de tour de poitrine.
Sur la photo ci-dessous, on voit un peu le manque de volume mammaire qui manque à cette robe.
Ça se répare assez facilement avec un soutien-gorge push-up rembourré (reste du prêt-à-porter que je porte très rarement… mais ils gardent leur utilité).
La doublure
Le buste est entièrement doublé en doupion de soie bleu nuit sur le dos, les panneaux et le « sous-devant ». Confort et luxe ♥︎♥︎♥︎
Outre cette petite folie façon princess next door, ça m’a aussi permis d’alléger les épaisseurs créées par les panneaux du devant… Parce qu’à la fin, le devant de la robe compte 6 épaisseurs.
Les poches
Inexplicablement et scandaleusement, cette robe ne prévoit pas de poches (enfin si, des trucs inutilisables sur les seins, WTF ?).
Du coup, j’ai repris les poches de la robe Wide Strap Maxi Dress (patron gratuit) avec la petite encoche contrastante qui va bien. D’autant que ces explications permettent de coudre des poches dans la couture AVEC des coutures anglaises.
♥︎♥︎♥︎ LOVE ♥︎♥︎♥︎
Bon, ok, une fois la robe portée, ce détail est complètement perdu dans les fronces.
Mais celles qui savent savent.
Autres finitions
Sinon, outre les coutures anglaises, j’ai fini la couture de la doublure du buste à la main à la taille.
Outre les manches trois-quarts, j’ai créé des bracelets de manche fendus et doublés.
Pour être honnêtement, je trouve l’idée et l’exécution bif-bof même si ça fait illusion sur les photos.
Un des trucs que je préfère coudre est les biais. À cheval, invisible, je ne suis pas difficile.
Et on ne juge pas. Chacun ses quirks.
Ici, je me suis donc fait plaiz avec quelques mètres de biais satin sur l’ourlet de la jupe.
Bon, l’envers du tissu est blanc et moche. Du coup, ça n’améliore pas énormément l’envers mais bref.
Problèmes d’ajustement
Sinon, je trouve qu’il y a un souci d’ajustement sur les manches.
Au début, j’ai cru que c’était moi.
Et c’était moi : j’avais cousu devant derrière les empiècements d’épaule. Heureusement, Micheline, mon double en grillage, m’a permis de débuter ce souci sans contorsions.
Cependant, une fois tout remis d’équerre, je trouve toujours que les manches se cassent un peu la gueule sur les épaules.
Ça rend assez compliqué le port d’un soutif ou d’un débardeur dessous. Ils ont un peu trop tendance à faire coucou de manière intempestive.
Par ailleurs, même quand la robe est à peu près accrochée aux épaules, cela crée un certain mou affaissé sur le haut de la manche.
Qu’on peut aussi observer sur la manche droite de la photo du magazine !!
Han. Ce n’est pas que moi.
Sinon, il me semble que les emmanchures sont un peu larges.
Limitant par la même la mobilité sur bras.
Tout comme un pantalon serré avec la fourche à mi-cuisse réduit la longueur de la foulée.
Bref.
J’aime bien cette robe, la coupe, le tissu… Cependant, il faut bien dire que je l’ai peu portée. Trop chaude pour l’été et le printemps, manches trop courtes et décolleté trop décolleté pour l’automne et l’hiver.
Je pense que j’aurais besoin de quelques modifications pour la porter plus souvent :
- rallonger les manches,
- des passants de ceinture pour que ma ceinture reste en place,
- un ruban pour maintenir ces épaules en place.
Sinon, outre l’inspiration de Korrygwen pour la robe, je me suis aussi inspirée d’elle pour l’ajout de fonds générés par l’IA avec Photoroom. La météo pourrie de ces dernières semaines a été une vraie galère pour faire des photos correctes.
Et quand il fait beau, j’ai bizarrement envie de faire autre chose… Pas vous ?
9 commentaires
Le collier est ravissant ,bien mis en valeur par cette encolure originale . Belle réalisation .
Elle est superbe cette robe mais je comprend ton dilemme du trop chaud en été / trop froid en hiver … En attendant, bel exercice !
Cette robe est magnifique. Autant toi que Korrygwen vous l’avez interprétée avec brio. Bien mieux que le modèle du magazine. Pour fixer les épaules, tu pourrais ajouter des petits rubans à pressions à attacher aux bretelles du push up. Ça fonctionne bien.
Quel joli tissu, et ça fait très bien avec le contraste du tissu bleu. Le décolleté est d’enfer et tu as bien fait d’ôter les poches sur la poitrine. Personnellement, je raffole de ces manches, avec le revers et la longueur vintage. Ca fait un bel equilibre avec la forme particulière de l’encolure. Dommage que tu aies du mal à la porter.
Je trouve ce décolleté très joli avec ce mix de tissus et de couleurs.
Après il y a bien longtemps que je n’ai pas cousu un patron Burda pour émettre un avis.
elle est vraiment très belle !! peut être que pour cette manche un peu molle tu pourrais mettre une mini épaulette pour essayer de la redresser un peu ?
en tout cas j’aime beaucoup le rendu ton tissu lui va très bien je trouve !
Oui effectivement, c’est une bonne idée ! Je vais tenter le coup avec des épaulettes en stock pour voir.
Réussir une robe ajustée comme celle ci n’est pas si facile. Que fais tu comme stature ? 1m68 ? Personnellement, j’ai toujours des problèmes d’ajustement de buste. Chez Burda , je réduis toujours le buste d’une taille, et c’est encore trop grand au niveau de la poitrine et de la carrure dos. Et trop long. Bref, une vraie galère à ajuster.
Donc, je trouve que toi, tu t’en es plutôt bien sortie.
Après, la portable ? C’est une robe très spéciale, A ne porter que en certaines occasions.
Ceci dit, le tissu est très beau
Ha ha ! 8 cm de trop, je suis dans la team petite mais mon buste et ma carrure d’eau sont aux mesures… mais pas le bonnet apparemment 😉 Mais elle reste très portable effectivement !