Grèce : le Petit Train de De Chirico & Kala Nera
Réveillée au son des oiseaux, j’ai été assez productive ce matin en écrivant l’article des 2 derniers jours et en shootant 2 projets couture préalablement repassés.
Puis, sans plan très précis mais paré à toute éventualité (j’avoue, pour ça la voiture, c’est pratique), j’ai décollé pour Melies, bourgade beaucoup plus grande que Pinakates, mais c’est pas la grosse métropole non plus.
Le Petit Train de De Chirico
Comme je voulais me renseigner sur les horaires du Petit Train à vapeur du Pélion, je suis allée voir la gare. Tout était fermé et zéro info comme d’habitude.
Cependant, un grand nombre (5 quoi) de voiture sont arrivées quasi en même temps avec tout ce petit monde qui partait se promener sur les voies.
Tout à coup suspicieuse, je me suis saisie de mon téléphone, j’ai galéré pour afficher une carte (ici, le réseau c’est 1 fois sur 4) et j’ai réalisé que le fameux pont de chemin de fer construit par le père de l’artiste grec Giorgio De Chirico n’était pas loin.
Il est notamment connu car le train réalise un virage penché au milieu du pont.
Vu l’absence d’information, je ne ferai pas de tour en train à vapeur mais je ne suis pas sûre qu’on voit grand chose du train. Certes, à 20 km, il ne va pas vite mais surtout, je pense que toute vue est cachée par les arbres.
Sur la photo ci-dessous, c’est à peine si on devine l’emplacement de la voie de chemin de fer.
Ceci étant vu et immortalisé, j’ai cherché où me sustenter.
Après un diner pas ouf et un petit dej minimalise, j’avais envie de bien manger. Ce que j’ai fait en dégustant un spetzofai, spécialité locale, sur la place du village sous les traditionnels platanes.
J’ai aussi profité d’être dans une « grande ville » pour me ravitailler en bouffe.
La plage de Kala Nera
Après un nouveau conciliabule avec Le Guide du Routard et Google Maps, je me suis décidée pour Kala Nera, la station balnéaire branchée du coin.
Je me suis installée sur un transat en bout de plage pour m’extraire un peu du monde : c’est le week-end, toute la région se retrouve là pour profiter de la plage.
Les transats sont gratuits pour peu que vous consommiez. Ainsi, j’ai pris un iced tea à 2,80 €, et hop, le transat était tout à moi.
Une baignade et une sieste plus tard, j’ai recommencé avec un canapé et une boule de glace.
Pour finir, je suis entrée à la guesthouse via environ 362 virages et j’ai délicieusement mangé du porc aux abricots chez Pileas. Autant dire que j’y retourne demain !
Sinon, sur cette photo au coucher de soleil, on voit la guesthouse. C’est la maison carré au milieu. Vous ne voyez pas laquelle c’est ? Curieux, ce n’est pourtant pas comme si elles n’étaient pas toutes plus ou moins carrées et grises.
D’ailleurs, quand je suis arrivée hier, Google Maps m’a mal dirigé sur des maisons plus loin.
Une habitante serviable mais ne parlant pas anglais (et moi pas grec), un gosse dans les bras, m’a fait signe de la suivre. À peu près à l’endroit de la photo, elle m’a montré la guesthouse avec j’imagine l’équivalent en grec de « vous voyez la maison grise au milieu ? C’est là ».
Devant mon incompréhension, elle m’a donc guidée juste devant la maison. Super sympa !
Sur ceux, je vous laisse et je vais essayer de charger les photos et d’envoyer cet article. Des bisous à tout le monde qui me lit !