Vis nue
Après une excellente nuit dans un lit super confortable et absolument zéro bruit, je me suis réveillée tôt et je suis partie à 8h faire un petit tour dans les ruelles autour de mon appart pour faire quelques photos à la lumière du matin.
J’ai ensuite pris mon petit déj, ce qui a manifestement attiré un quémandeur à ma porte. Je l’ai mis à la porte lui et ses puces et je suis partie me renseigner auprès des agences de tourisme et de l’office de tourisme sur le coin.
Au final, j’ai loué un VTT et je suis partie à l’ouest de Vis pour me poser dans un coin tranquille où il est possible de faire du naturisme.
J’ai trouvé le chemin de terre qui longe la côte. Le chemin est très très caillouteux et avoir un VTT est vraiment indispensable pour passer. J’ai fini par m’arrêter et descendre sur les rochers. Là, ayant vu un monsieur tout nu assez loin, je me suis dit que j’avais trouvé le bon coin. J’ai trouvé un emplacement bien plat et je me suis installée. Après quelques hésitations, zioup, j’ai tout enlevé et fait mon premier essai en naturisme ! Comme je crevais de chaud après la ballade en vélo, je suis allée me baigner direct. Qu’est ce que c’est agréable de se baigner nue ! Bon, des sandales en plastique pour avancer dans les rochers avant de se mettre à l’eau sont plus que nécessaires et il vaut mieux ne pas poser les pieds sans regarder vu les oursins (moins nombreux que sur la plage par contre).
J’ai passé un moment là avant de bouger avant de reprendre mon vélo pour trouver un endroit ombragé pour laisser passer le soleil au zénith. A l’ombre du pin, j’ai fait une petite sieste.
Puis je suis repartie vers Vis, assez affamée et assoiffée, pour manger un risotto aux champignons. Le risotto était plus que copieux et bon même si ce n’était pas un risotto dans les règles de l’art italien.
Et pour finir, je suis allée me balader du côté de Vis quartier Kut, à l’est de la baie. J’ai rendu mon vélo, pris une douche et appelé une agence pour réserver un tour en kayak demain à Komiza (prononcer Komitcha). Le tour n’est pas garanti, mais quoiqu’il en soit, je vais aller à Komiza demain pour voir le coin.
Là je suis installée dans un un petit bar avec un mojito en écoutant des 33 tours qui crachotent du rock des années 50. C’est bien cool et jusqu’ici tout va bien !
PS : Au fait, j’ai oublié de raconter un truc marrant qui m’est arrivé hier. Quand je prenais quelques renseigements en passant dans une agence, il y avais une petite dame avec son autocollant de croisiériste qui marmonnait en français. Elle essayait de savoir où se trouvait le musée archéologique. Mais le monsieur de l’agence ne parlait pas français (quel scandale !) et elle était bien embettée. Le monsieur aussi parce qu’il ne savait pas trop bien quoi faire d’elle. Du coup, je leur ai proposé d’interpréter. Bref, à la fin, la petite dame m’a félicitée pour mon français impeccable ^^. Sur le coup, j’ai pensé qu’elle voulait dire anglais, mais non… 😉 Ça m’était aussi arrivé à Split, d’ailleurs.