15 49.0138 8.38624 1 0 4000 1 https://somiio.fr 10000 0

Grèce : farniente sur les plages de Skiathos

Les derniers jours des vacances se profilent. J’ai 2 jours plein sur Skiathos : alors le programme, c’est plage, farniente, lecture, piscine, etc. Les îles, c’est fait pour ça après tout, non ?

Jeudi 24 juin

Départ de l’hôtel

Mais quand même, j’ai décidé de partir un peu à la découverte des trésors « cachés » de Skiathos (enfin beaucoup moins fréquentés que Koukounariès en tout cas) en allant faire un tour sur la plage de Mandraki (du nom de mon hôtel) qui n’est atteignable que par une piste de sable ou des chemins piétons traversant la forêt.

Au début, nickel, je trouve bien le chemin. Je me dis « cool, c’est bien indiqué« .

 

(Tu la sens venir la couilles dans le potage ?)

Erreur. Quelques mètres plus loin, la piste bifurque. Tout droit, piste de 2,50 m de large pour 4/4 pour Elias Beach, à gauche, petit chemin entre les pins. Sur Google Maps, c’est mal foutu : les 2 trajets sont indiqués dans la même épaisseur comme si c’était 2 voies comparables. Non.

Là-dessus, je n’ai rien compris, je me suis perdue. J’ai fini par émerger du sable, des pins et des fourrés à la plage d’Elias.

Nooooon. Ce n’était pas ce que je voulais. 

Je suis donc repartie en quête du chemin qui devait m’amener à Mantraki. J’ai à nouveau crapahuté en transpirant à grosses gouttes dans la pampa en croisant les doigts et en maudissant Google Maps.

Et tadaaa ! Après plus d’une heure de marche (en tout), Mandraki Beach.

Sa dizaine de parasols & transats à 8€, sa paillotte de plage et ses étendues presque vides de touristes.

J’ai posé ma petite tente de plage sans laquelle rien aurait été possible.

La mer est d’huile et la température de l’eau idéale.

Mais le soleil tape, tape, tape. Même avec la tente. J’ai dû me réfugier à la paillotte pour me ventiler un peu.

Le trajet de retour a été beaucoup plus simple puisque j’avais repéré les chemins. 

Une journée finalement assez fatigante entre randonnée impromptue et chaleur.

J’avais donc super la dalle le soir et j’ai eu les yeux plus gros que le ventre en commandant du fava (purée de pois) en plus de mon plat… d’autant qu’ils servent toujours les mézés comme si on était 4 à table. Au lieu de une.

Et honnêtement, la présentation est classe, mais comment je lis mon livre moi, hein ??

Bref, après tout ça, dodo, au lit, y a plus personne.

Vendredi 25 juin

Vendredi, de bon matin avant le petit déj, je suis retournée faire un tour dans la réserve naturelle entre l’hôtel et la plage (cf. carte) pour prendre quelques photos.

C’est plutôt super joli.

Pendant le petit déjeuner, j’ai vaguement envisagé d’aller visiter Kastro, l’ancien village de Skiathos fortifié contre les pirates. 

Mais c’est inatteignable sans transport et je n’avais pas vraiment envie de m’embêter avec les taxis ou une location…

Du coup, ayant tiré quelques enseignements de la veille niveau fatigue – chaleur, j’ai organisé différemment la journée.

Le matin, je me suis mise à l’ombre d’un arbre sur Koukounariès. Mais l’ombre est une denrée précieuse, j’ai fini avec une famille de russes quasiment sur ma serviette. D’ailleurs, il y avait beaucoup trop de russes. Un charter (l’île a un aéroport) ?

J’aurais pu déménager, la plage est suffisamment grande. Mais après une sieste et une baignade, j’ai été manger et me réfugier sur un transat à l’ombre à la piscine de l’hôtel jusqu’à 17h. Et mine de rien, à 17h, ça tape toujours.

Puis j’ai repris mes petites affaires pour Mandraki Beach, 20 min à pied ce coup-ci.

Où j’ai découvert une cabane, construite là où j’avais posé ma serviette hier. La vie est bien faite quand même.

Là, on ne le voit pas forcément sur la photo, mais j’ai à nouveau transpiré à grosse goutte. Il fait très chaud dans cette forêt de pins.

Soleil de fin d’après-midi avec des nuages qui arrivent par le nord.

Et voilà, j’ai passé une fin d’après-midi – début de soirée bien tranquille. Sans russe sur ma serviette. Avec une chaleur supportable.

La mer à Skiathos, c’est comme une grande piscine dans laquelle on peut faire pipi.

Pas une vague. Niet. Nada.

À 20h30, j’ai mis les voiles. Sur le chemin, j’ai rencontré Vassilios qui a une page Facebook sur les chemins de randonnées de Skiathos. Voilà qui m’aurait été fort utile… jeudi. Il m’a fait faire les derniers 300 m en voiture jusqu’à l’hôtel. Très sympa.

Et voilà, je suis prête pour Athènes !

Article précédent
Grèce : la plage de Koukounariès & Skiathos Town
Article suivant
Grèce : de Skiathos à Athènes

1 commentaire

  • 26/06/2021 à 10h13
    Morgane

    Eh ben, tu vas être toute bronzée ! (Encore plus que d’habitude )