Le Dôme de Bruneleschi & le palazzo Vecchio de Florence
Aujourd’hui, je me suis tirée du lit presto pour honorer ma réservation de 9h30 pour visiter le dôme de la cathédrale Santa Maria del Fiore, le fameux dôme de Bruneleschi.
Et, pour bien commencer la visite, j’ai fait tester le moelleux du marbre de la cathédrale à mon appareil-photo. Résultat du test : pas très moelleux.
« Heureusement », seul l’objectif 16-50 mm est touché…ça se remplace.
En tout cas, il faudra m’excuser pour la qualité des photos à suivre dont une bonne partie sont prises avec mon téléphone.
Visite du Dôme de Bruneleschi
Après 45012 marches (en vrai, en tout il y a en 493…), nous voilà à la base de la coupole, entièrement peinte de scènes du Jugement Dernier sur les dessins initiaux de Vasari. La coupole est composée de 2 « couches » interconnectées.
Je ne vais pas pouvoir vous raconter tous les exploits techniques liés à la conception de ce chef-d’œuvre artistique & technologique mais ils sont nombreux : les machines pour monter les matériaux, la méthode de montage puisqu’il n’était pas possible d’utiliser les techniques habituelles car la coupole était trop grande, etc.
La coupole intérieure est épaisse de 2 m.
Entre les 2 coupoles se trouvent les escaliers qui permettent de monter au clocheton tout au sommet du dôme. On grimpe ainsi directement le long de la paroi ! Rhâââ…
En haut, la vue sur Florence est absolument époustouflante.
Beaucoup d’émotions entre le vertige, la vue, l’idée d’être perchée sur une coupole de presque 600 ans…
Je suis sortie de là avec les genoux flapis et suis allée faire une petite sieste.
Shopping à Florence
Après ma pause, j’ai filé chez la Cantinetta dei Verrazzano où nous avait amené Stéphanie jeudi pour y boire un de leur délicieux café.
Et je suis une buveuse de thé à la base. C’est dire.
J’ai aussi acheté une cargaison de biscotti si une certaine personne au nom éponyme de mon voyage souhaite venir prendre le thé…
Puis j’ai fait un peu de shopping : un bouquin sur les Medicis et des gants en cuir chez Madova à des prix défiant certainement ceux de Paris.
Le cuir & les fourrures étant un artisanat traditionnel de Florence depuis le Moyen-Age, ça me semblait un super souvenir.
Petite surprise en arrivant devant le palais, un DJ mixe à fond les ballons… c’est Carnaval !! Des gens se baladent déguisés, c’est rigolo.
La musique me suivra jusque dans le palais. Les murs sont très épais (on y cache des escaliers après tout), mais les fenêtres ne font pas le poids.
Visite du palazzo Vecchio
Ensuite, j’ai enchainé avec ma visite guidée des passages secrets du palazzo Vecchio, aujourd’hui l’hôtel de ville de Florence.
Le termes « secret » a deux significations ici : secret comme caché & secret comme privé. Ainsi, le corridor de Vasari (qui mène au palais Pitti) est privé mais pas caché.
Nous sommes donc entré dans le palais par une porte cachée (à l’époque, moins maintenant) qui était une sortie de secours que fit construire Gautier VI de Brienne, un noble français qui pris le pouvoir pendant un an à Florence.
Apparemment, il n’avait pas la confiance, et bien lui en a pris puisqu’il semblerait que sa sortie lui a été utile.
Après des escaliers riquiqui (encore!), nous sommes arrivés dans le studiolo de Francisco, fils de Cosme 1er, passionné d’alchimie (ci-dessus).
Vu comme il était riche, ce n’était pas comme s’il avait un besoin pressant de transformer le plomb en or… mais bon. Chacun sa passion.
Ensuite, par une porte cachée, on a découvert le studiolo de Cosimo, beaucoup plus petit mais magnifique aussi.
Notre guide nous a ensuite emmené découvrir la Salle dei Cinquecento, une salle immense de 18 m de haut. Un petit immeuble de 5-6 étages quoi.
Au début, construite sous Savonarole, elle était beaucoup plus basse.
Cosimo 1er la fait rénover par Vasari qui relève le plafond de 7 m et crée un plafond à caissons de 39 panneaux.
Le plafond pèse 50 kg/m2, entièrement soutenu par la charpente en pin. L’ensemble du projet a été réalisé en 2 ans… charpente, peintures, et tutti quanti.
La visite guidée terminée, j’ai fini d’explorer seule le reste des salles ouvertes au public.
Contrairement au palais Pitti, ici les murs & les plafonds ont été conservés depuis le temps des Medicis sans modifications.
Chouette, non ?
Une œuvre contemporaine sur les populations déplacées, la Shoah trouve sa place au milieu d’une des salle du palais.
Au fond, les lys de Florence.
La visite se termine par la salle des Cartes, projet inachevé de Cosme 1er mais déjà splendide. On constate toutefois que la Bretagne s’est pris un coup sur le museau.
La voilà toute tassée avec la Normandie la pauvre.
Pour terminer cette journée, j’ai été manger ma 1re pizza du voyage au marché San Lorenzo. Parce que les pâtes, les paninis et les foccacias, ça va bien un moment XD
2 commentaires
En réfléchissant, je pense que j’ai fait des choix inconsciemment sur les Medicis et la Renaissance.
Mais il y a des musées différents à faire. Déjà, à Pitti, il y a quand même une galerie de bonne taille sur l’Art Moderne, et des appartements de style Empire.
C’est juste que ça m’intéresse moins pour ce voyage…
Est ce qu’il y a toujours la boule dorée de près de 2 tonnes dans la lanterne de la cathédrale ?
Toutes tes explications sont très intéressantes mais je trouve les visites redondantes, ce qui m’a toujours fait hésiter à aller me promener dans les villes Italiennes. C’est un peu monochrome.