Coudre le patron Robinson en mode business (Ensemble)

Ouiiii, je sais… c’est le 4e pantalon issu du patron Robinson que je couds.

Peut-être bien que t’en a marre mais pas moi ! Ce coup-ci, les ingrédients sont lainage gris, gros grain fantaisie et doublure…

Et un projet réalisé de plus sur ma liste Match Making 2020

Mais avant d’aborder tout ça, je te présente ce ma-gni-fi-que collier écologique & écoresponsable en cuir de liège… Il vient tout droit de la boutique de la petite marque Matcha qui propose ces bijoux qui ont tout bon.

Le cuir de liège est fabriqué au Portugal avec de l’écorce d’arbres décortiquées (sans couper l’arbre) tous les 9 ans. C’est doux, résistant à l’humidité, antibactérien, hypoallergénique et très léger. D’ailleurs les frais de port sont au prix d’une lettre ! Et je ne dis ça, je ne dis rien, mais il y a une braderie sur les fins de stock.

Je précise que je n’ai aucun lien, contact ou rétribution de la marque à part que j’adore.

Les autres versions :

• Version noire
• Version écossaise
• Version en chino kaki

Le patron du Robinson

Franchement, je ne vais pas recommencer toutes mes explications au bout de la 4e version. Je t’engage à aller voir :

• la 1re version noire du patron Robinson (que je ne porte jamais car tissu trop rigide pour être confortable)
• la 2e version écossaise que je porte souvent à la maison (et même une fois pour aller faire des courses – Ouh là là !)
• La 3e version en chino stretch kaki & sa petite broderie renard

Pour cette version du patron Robinson, je voulais un pantalon assez business style, sobre et classe.

J’avais acheté ce coupon de lainage fluide avec un beau tombé à des Puces de Couturière pensant que c’était du synthétique. Nope. 

Ce tissu a un bon pourcentage de laine, j’ai testé sur mon joutromètre© (je pose le tissu sur ma joue, s’il pique, y a de la laine ; c’est simple, efficace et très sensible). Et 0% d’élasthanne.

La couture du patron du Robinson

Qui dit tissu qui pique, dit doublure. J’ai donc attrapé un coupon de doublure noire de mon stock.

Pif paf pouf (enfin pas vraiment parce que la doublure est tout aussi chiante à couper que de la viscose sans Fabulon 😉 ), j’ai coupé et assemblé les jambes de ma doublure… et j’ai essayé (et heureusement !).

C’est ainsi que j’ai découvert qu’il y a tissu chaine & trame sans stretch et tissu chaine & trame sans stretch.

La doublure n’a vraiment aucune extensibilité. Pas un poil de détente dans toutes ses petites fibres synthétiques pour laisser un peu d’aisance à mon gras muscle de cuisse.

Ainsi, de manière à m’autoriser la position assise dans ce pantalon (je sais, quelle idée aussi de vouloir s’asseoir), j’ai donc décousu et ajouté 4-5 cm via des bandes sur l’entrejambe.

Bien sûr, j’ai aussi dû agrandir les jambes du pantalon lui-même avec des bandes sur la couture extérieure par contre.

Ce qui a bien foutu le bazar dans mon projet de faire les bas de jambes zippés comme le propose le patron du Robinson. 

Après avoir tenté de bidouillé, j’ai lâché l’affaire pour poser un gros-grain large me permettant de masquer la bande ajoutée.

Oui, on s’éloigne un peu du pantalon sobre… Mais qu’y peux-je ? J’aime bien le jaune.

Je me suis donc rabattue sur la couture d’une poche passepoilée à la place des poches plaquées de base.

Je recommande toujours, à ce sujet, le cours vidéo de Kenneth D. King sur les poches sur Bluprint.

Ensuite, j’ai eu quelque souci avec la ceinture.

Le patron du Robinson propose une ceinture droite qui se plie en 2 dans le sens de la longueur pour former le fourreau de l’élastique. Hors, avec un tissu qui pique c’était No, no, no. 

Je l’ai donc coupé en 2 parties identiques : 1 pour l’endroit, 1 pour l’envers. Et j’ai coupé l’envers dans la doublure. Erreur.

La doublure, ça glisse. C’est pour qu’on l’aime bien d’ailleurs. Et à la ceinture, surtout une ceinture élastiquée, ben ça glisse aussi. Étonnement.

Après une journée à remonter mon pantalon tous les 3 pas (indice : c’est pénible), j’ai donc refait la ceinture en coton.

Rien à voir, mais t’as vu mes cholies chaussures ?

Conclusion

Mon agrandissement pour laisser de la place à mes cuissots a probablement été un peu généreux. Ce qui explique que, même avec la doublure de ceinture en coton qui ne glisse pas, le pantalon me quitte un peu.

Cependant, sa composition en laine & la doublure le rend bien bien chaud. Tout à fait idéal en hiver (et peut-être en avril-ne-te-découvre-pas-d’un-fil. Enfin si on sort un jour). 

Tu sais déjà que j’aime beaucoup ce patron qui convient vraiment bien à ma morphologie en A sans ajustements compliqués. Je réitère donc mon point de vue !

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