Coudre la robe Genova (La Maison Victor)

Cette robe Genova est une œuvre de commande pour ma maman. Son anniversaire était passé pendant le confinement et la fête des mères approchant… Elle m’a demandé de lui coudre une robe d’été.

Le patron de la robe Genova

Après lui avoir montré plusieurs modèles dans mes divers magazines, ma mère a craqué pour ce modèle. Mais le patron, ça n’est que 50% du projet… Il faut encore le tissu !

Ça me paraissait assez galère de l’envoyer sur des merceries en ligne pour qu’elle choisisse un tissu… Et puis j’ai pensé à cette fibranne de viscose acheté chez Bennytex la seule fois où je me suis rendu dans leur entrepôt à Pétaouchnok-les-Fouilles.

J’avais bien kiffé les toucans… mais le rose pâle, c’est pas trop mon style en fait. Et puis la fluidité du tissu et sa pénibilité à coudre m’a pas mal freinée aussi.

Mais ma mère a eu un coup de cœur ! Bingo !

La robe Genova est un patron du tout premier magazine La Maison Victor de ma collection (offert par ma mère d’ailleurs !), le LMV de mai-juin 2018.

La robe Genova est fort heureusement (vu le tissu) un patron très simple à coudre.

Enfin, si on excepte bien sûr les modifs & difficultés que je me suis collé dans les pattes.

La robe Genova est féminine et confortable avec des manches papillon avec une cordelette pour régler la taille. Idéale pour l’été.

Par contre, elle n’a pas de poches. Tssss.

La couture de la robe Genova

J’ai donc fait quelques modifications :

• ajout de poches 
• doublure de la jupe car la fibranne est un peu transparente
• lien de ceinture avec un élastique et un ruban

Pour coudre les poches et la doublure, je voulais que les poches et la couture soient cachées dans la doublure.

Pour faire ça, j’ai utilisé la technique du burrito. J’ai pas mal tâtonné et réalisé un mini-prototype. Le voici schématisé :

Les finitions des manches & des ourlets du bas sont réalisés avec un roulotté à la surjeteuse… je n’avais pas envie de risquer des ourlets mouchoirs ratés.

Les coutures des épaules sont réalisées en coutures anglaises. Du coup, je suis assez contente de l’intérieur bien propre.

Enfin, j’ai préféré utiliser un ruban pour la taille plutôt que de la réaliser dans le tissu. Le contraste me parait plus intéressant.

Et petite subtilité, j’ai utilisé la technique de Sandrine (alias SBcréationscouture) en mettant un élastique pour le dos du lien. Ça améliore le confort et la répartition du plissé dans le dos.

Conclusion

Ma mère était très contente de sa robe et a reçu des compliments dès le premier jour où elle l’a portée.

Comme je lui ai offert en même temps le clone de mon sac Averse et ses toucans, elle a eu le droit à un combo toucans / toucans.

Le patron en lui-même est effectivement assez simple à coudre. La seule difficulté pour moi est la surpiqûre qui crée la coulisse pour la ceinture. Car il faut coudre sur l’endroit pour s’assurer de la régularité tout en s’assurantde prendre toutes les épaisseurs à l’intérieur à l’aveugle.

Perso, j’avais quelques doutes sur le modèle par rapport aux photos du magazine. Au final, je préfère vraiment ma version 😉 !