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Pitti & Boboli à Florence

6 commentaires

Aujourd’hui, j’ai finalement complété mon plan de visiter le palais Pitti & son jardin, le jardin Boboli.

Pour le trouver, depuis mon hôtel ce n’est pas compliqué, il suffit de suivre le fameux corridor secret qui est en pleine vue.

Pour récapituler un peu d’histoire, après le palazzo Medici-Riccardi construit en 1444 pas Cosme l’Ancien, le palazzo Vecchio où Cosme 1er s’est installé en 1540, les Medicis s’installent enfin, de manière plus privée, au palazzo Pitti En 1549.

À partir de là, le palais a été occupé par les Medicis devenus ducs de Toscane, par Napoléon puis Victor-Emmanuel III qui l’offrira à l’État en 1919.

Le palais présente plusieurs collections : de la Renaissance, de la peinture moderne (entendre 19e  à la 1re guerre mondiale), des objets précieux, de la mode, de la porcelaine et des carrosses.

Soyons clair, je n’ai pas tout fait !

Galerie Palatine & les appartements royaux

La Galerie Palatine, au 1er étage (après 4 volées d’escalier vu la hauteur des plafonds donc), contient paquet de peintures, essentiellement Renaissance, issus de la collection d’art privée des Médicis et de leurs successeurs.

On y trouve des Raphaël, Titien, Corrège, Rubens, Botticelli ou encore Bronzino. Les œuvres sont encore disposées au goût de l’époque.

C’est à dire un peu en bazar, en fonction de ce qui rentre sur les murs mais sans logique.

C’est comme ça qu’on se retrouve avec un Botticelli à 3 m de haut sur le mur (ci-dessus).

C’est comme ça aussi qu’on se dit que le métier de muséographe n’a pas été inventé pour des prunes. Et le palais Pitti aurait peut-être intérêt à s’en payer un•e bon•ne.

Le décor des salles varient entre Renaissance tardive et style Empire napoléonien. J’avoue être moins sensible au dernier. Plus l’habitude d’y être exposée en France probablement.

Ci-dessus, la salle du Poêle ornée de fresques décrivant les âges de l’homme (Fer, Bronze, Argent, Or) de Pierre de Cortone.

La salle de bain de Napoléeon 1er. Très empire.

La galerie d’Art Moderne

Ici, on suit un ordre et une progression logique dans le temps et les mouvement artistiques… même si le déroulé de la visite oblique constamment à revenir sur ses pas pour passer à la suite.

Les salles sont plus simples.

Il semble que les artistes italiens et florentins aient été très inspiré par ce qui se passaient en France à l’époque. Les réalistes, les impressionnistes, Barbizon, etc.

J’ai retenu ce bronze, assez rare, d’une femme habillée en train de lire une lettre. Bon moi, je l’ai vu et dans ma tête, j’ai fait son dialogue “Et merde, je me suis encore perdue !“.

Ci-dessus, une sculpture du profil – et uniquement le profil – de Mussolini. Une inspiration très brancusienne je trouve.

Galleri dei Argentini

Cette exposition présente des objets précieux, au milieu des salles de réception du duc Ferdinand de Medicis entièrement décorée en trompe-l’œil. Je te laisse deviner ce qui est vrai de ce qui est faux.

Un palais dans le palais. Très impressionnant.

Les collections, moins.

Le Jardin Boboli

Quand les Medicis ont investi le palais Pitti, ils ont fait aménager le jardin entièrement en côte. Brillante idée pour la vue.

Moins pour la balade. Mais je n’étais qu’au début de mes peines.

Vues sur la campagne environnante.

Je suis sortie du jardin quand les haut-parleurs ont demandé aux visiteurs de plier bagages. Autant dire que j’ai bien profité de ma visite !!

Fin du trek

Puisque j’étais du côté de l’Oltrarno (l’autre côté de l’Arno), au sud, j’ai décidé de tenter ma chance vers un point de vue qui n’avais pas l’air trop loin sur la carte.

Bien sûr, c’était dans un jardin fermé quand suis arrivée après 20 min de montée éreintante.

J’en ai donc rejoint un autre par une jolie route le long de remparts qui m’a fait tout descendre pour tout remonter par des escaliers !!! Rhâââ ! 

Je pense que je comprends pourquoi les Romains se sont d’abord installés sur l’autre rive (au nord) : parce que c’est PLAT !

Bordel.

Au final, j’ai joué des coudes sur la piazza Michelangelo (car c’est blindé de petits malins comme moi qui savent qu’un soleil couchant est plus sympa pour prendre des photos) mais j’ai mon panoramique de Florence. \o/

Je n’ai tenu sur le retour à l’hôtel qu’à la perspective de petits gâteaux de la pasticeria de ma guide d’hier… qui était fermée à 18h quand je suis arrivée devant :_(

Heureusement, au bar de l’hôtel, sous le soleil couchant, ils m’ont servi un thé délicieux et généreusement accompagné de petits gâteaux.

Ouf ! Tout est bien qui finit bien. Demain, le Duomo & le Palazzo Vecchio ! Ouuuh ça va être bien !

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6 commentaires

  • 22 February 2020 à 09:58
    morgane d

    hiii on a le même panoramique (sauf qu’après on a eu un orage XD)

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    • 22 February 2020 à 21:15

      Mouis, je pense que le tien est mieux mais bon ! 😉

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  • 22 February 2020 à 16:37
    Solenne

    J’ai vu Florence (la ville), il y a 20 ans. J’étais Erasmus à Stuttgart, en déplacement scolaire du côté de Rome; au retour, quelques jours avant Noël, je me suis arrêtée voir des amis Erasmus à Florence (La ville, toujours).
    J’en garde un superbe souvenir, même si je n’en ai pas vu grand chose. Tu me donnes très envie d’y retourner…
    Hâte de voir la suite de ton voyage! (et tes commentaires sont extras!)

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    • 22 February 2020 à 21:15

      Merci ! Dernier jour demain :_(

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  • 23 February 2020 à 19:52
    Morgane

    Il a l’air d’être temps de quitter l’Italie de toute façon !

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