Coudre le gilet 114 du Burda n°237 09/2019

Cette semaine, je te présente mon gilet 114 du Burda 237 du 09/2019. Ce projet est issu d’une réflexion vachement réfléchie sur mes besoins, ma vie, mon style, suivie d’une recherche non moins frénétique du modèle idéal. Et on aboutit à ça.

Comme quoi, bien réfléchir ne mène pas toujours au succès inconditionnel. #maisneleditespasauxenfants

Le patron du gilet 114 du Burda du 09/2019

Regarde la photo en dessous, c’était le look qui a suscité le projet : mon pantalon Parasol (large & taille haute) avec ma marinière Saint James à emmanchures larges.

Manquait un gilet pour la frileuse.

Qui dit taille haute & jambes larges, dit gilet court. Ça aurait donc pu être le gilet Juniper de Jennifer Lauren Handmade.

Mais. Qui dit emmanchures larges, dit que ça ne passe pas bien sous un gilet ajusté.

J’ai donc épluché mes Burdas, les marques indépendantes et NADA.

Au final, j’ai trouvé mon bonheur dans le Burda de septembre 2019 que Sabine de Thread & Needles m’a gentiment prêté. Merci ! C’est y pas beau la communauté couture ?

Le gilet a des épaules tombantes avec des emmanchures larges. Il a une forme de petit blouson court froncé à la taille avec une ceinture intégrée.

On est d’accord que, sur le papier, il remplissait toutes les cases.

La couture du gilet 114 du Burda du 09/2019

Le patron demande un tricot dense… ce qui correspondait pile poil à un coupon de composition inconnue, assez épais et peu extensible trouvé en recyclerie.

Cependant, étant un peu courte sur la quantité, je l’ai associé avec les dernières chutes de mon jersey bio Lebenskleidung.

A priori, le patron du gilet ne propose aucune difficulté.

Bien entendu, je me suis compliqué la vie en essayant de modifier la bande d’encolure.

Je te la fais courte (d’autant plus que je n’ai pas de photos), j’ai foiré mon coup.

Après un rétro-pédalage en bonne et due forme (découp’vite & redécoupage des bandes d’encolure), j’ai eu quelques soucis à repérer le sens de couture de celles-ci.

Petit conseil : il faut bien se repérer avec les schémas. Et avoir les yeux en face des trous (on oublie les plans couture à 21h30)

Rhââ. Tu les vois mes cheveux blancs et mes racines ? Tu les vois ? Moi je les vois. Et n’abordons pas le sujet de l’undercut avec 5 cm de cheveux.

Je l’ai cousu en taille 40 et ça me parait pas mal. Probablement qu’un 38 aurait pu suffire aussi.

Par contre, j’ai raccourci les manches de 2-3 cm.

La ceinture et la bande d’encolure ont été cousues à la main sur l’intérieur car ça me paraissait beaucoup plus simple que de tenter une surpiqûre à la machine sur ces épaisseurs élastiques.

Et puis la couture à la main, j’aime bien. Ça me détend. Franchement, les boutons à la machine par exemple, je n’en vois pas l’intérêt… Entre le temps de changer le pied, les réglages, positionner correctement le tissu et tout… Bêêêêh.

T’as vu, c’est tout propre dedans.

Sinon, j’ai pris l’option boutons pression à coudre (à la main donc). Qui ont été déplacés plusieurs fois parce que ça tombe toujours bizarre.

Et puis quand je le ferme et que je lève les bras, c’est la merde.

Au final, je le porte quasiment tout le temps ouvert. Avec la putain de boucle en métal, que j’ai traqué pendant au moins 2-3 mois, qui cogne dans tout et n’importe quoi.

¯\_(ツ)_/¯ Oups, pardon, j’ai l’impression que l’agacement reste vif dans mon petit cœur.

Je me souviens avoir trouvé que le montage de la ceinture n’était pas bête. Mais bon, au final, je ne m’en sers pas.

Conclusion

Comme tous les projets Burda pour moi, il y a toujours un potentiel de foirage important. Celui-là, on dira que c’est mi-figue mi-raisin. 

Il marche, je le porte, mais plutôt à la maison. Je ne me sens ni trop cool, ni très classe, ni très rock dans ce gilet.

Bref, si Marie Kondo me demandait si ce gilet me rend heureuse, s’il me fait voir des paillettes dans la vie… Non, Marie, non. Ce gilet ne me fait pas palpiter. 

La quête du gilet bleu marine court à emmanchures larges qui me fera sentir comme un feu d’artifice du 14 juillet reste donc d’actualité.

And that’s all folk’s!